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Kidnapping – Deux « big boss » libérés

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Les numéros 2 et 3 de rapt contre rançon ont été libérés fin décembre. Le premier a été acquitté, tandis que le deuxième a bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Deux autres sont déclarés évadés.

L’ombre horrifiante des ravisseurs les plus redoutables revient hanter leurs anciennes victimes. Au mois de décembre, deux multirécidivistes, alias Rams, numéro 2 du rapt contre rançon dans le hit parade des forces de l’ordre, et Saola, classé numéro 3, ont été relâchés après avoir été placés à la maison de force de Tsiafahy, pendant près d’un an. Rams et ses comparses sont tombés dans un guet-apens tendu par la police criminelle à Ambodivonkely Ambohi­manarina, en décembre 2014.
Ayant appris que la bande planifiait un braquage et un enlèvement contre un opérateur économique d’origine indienne, des éléments en tenue civile ont pris position sur les lieux. Pris à contre-pied, le double acte criminel sur le point d’être commis, a tourné court. Quatre membres de cette association de malfaiteurs ont été abattus, tandis que Rams, le caïd de la bande, a été pris vivant. Son arrestation a ouvert la boîte de Pandore. Tout un dossier d’actes de kidnapping, auxquels il est soupçonné d’avoir participé, s’est, du coup, ajouté à l’attaque déjouée, au cours de laquelle ses compagnons sont tombés sous les balles de la police.

Évasions rocambolesques
Traduit devant le Parquet début janvier 2015, il a été immédiatement incarcéré à Tsiafahy. Moins d’un an plus tard, il a été acquitté et remis en liberté, le 30 décembre 2015.
Le tristement célèbre Saola, classé numéro 3 en matière d’enlèvement de riches opérateurs économiques, s’est, quant à lui, fait arrêter à Mananjary. Présenté devant le juge d’instruction au terme de son enquête, effectuée à Tana, il a été aussitôt placé en détention à Tsiafahy, au mois de juillet 2014. Ce prévenu est soupçonné d’avoir tiré les ficelles dans une demi-douzaine de rapts. Entre autres, celui d’un ressortissant étranger, gérant d’une grande société de distribution sise à Tsaralalàna, et d’un Indien d’origine française, propriétaire d’un groupe spécialisé dans l’importation de pièces automobiles. Ce numéro deux dans le classement a, quant à lui, bénéficié d’une mise en liberté provisoire, en fin décembre. Les deux caïds ne sont pas les seuls prévenus incarcérés pour kidnapping, à avoir recouvré la liberté au mois de décembre. Une femme, faisant l’objet d’un avis de recherche pour le double rapt contre Arnaud et Annie, deux proches d’un opérateur de la filière bois précieux, tombés dans les griffes d’une escouade de ravisseurs à Toamasina, le 23 novembre 2015, a, elle aussi, bénéficié d’une mise en liberté provisoire, au bout d’un court séjour carcéral, pour un autre kidnapping également perpétré à Toamasina.


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