La préparation vient juste de débuter pour les boulistes, qui défendront les couleurs malgaches au Mondial. Compétition que la Grande île accueillera.
Le coup d’envoi de la campagne de préparation pour le Mondial de pétanque vient juste d’être donné. Vingt-quatre boulistes ont été convoqués pour un premier regroupement, depuis jeudi, au CBT Mahamasina.
Et ce, à moins de deux mois du rendez-vous planétaire, que Madagascar accueillera pour la première fois de son histoire. Parmi les joueurs appelés, on note plusieurs références connues à l’instar de Rams, qui a déjà été sacré champion national en tête-à-tête.
Par contre, Toutoune n’en fait pas partie. Pour leur part, Carlos et ses compères, qui ont participé aux Masters en France, reviendront dans la Grande île la semaine prochaine et devraient également intégrer cette liste des présélectionnés.
Tout ce petit monde participera à la Coupe de Madagascar, fixée pour le 1er et le 2 octobre, toujours au CBT Mahamasina. « Cette compétition servira de test d’évaluation, afin de dégager les meilleurs d’entre eux. Par la suite, on montera une équipe constituée de six éléments. Immédiatement, ils s’engageront dans une préparation intensive de deux mois, jusqu’à la tenue du Mondial », prévoit-on auprès de la direction technique nationale.
Pour la réussite
Le Mondial s’étalera du 1er au 4 décembre. Le Palais des Sports et de la culture ainsi que le gymnase couvert de Mahamasina, seront transformés en boulodromes, en l’espace d’un week-end. En 2012, le gymnase avait déjà accueilli un grand tournoi international du même acabit, à savoir la Coupe des Confédérations.
Le titre était alors revenu à la Grande île. L’objectif sera le même pour ce Mondial, dont le slogan est « ensemble pour la réussite et pour la victoire ». Pour la réussite de l’organisation et pour la victoire finale de Madagascar.
Bien évidemment, un événement d’une telle ampleur, avec la participation de 48 sélections nationales, nécessite une somme colossale. Lors de l’annonce officielle de la tenue de la compétition à Madagascar, au mois de mai, le budget nécessaire était estimé à 1,6 milliards d’ariary.
Haja Lucas Rakotondrazaka