Comment gérer et protéger les épaves des bateaux et navires anciens ayant échoué dans nos eaux territoriales En formation à Salary, Nord de Toliara du 3 au 8 octobre, les professionnels de la culture malgache chargés de la
protection des vestiges immergés du patrimoine archéologique du pays ont commencé, dans le cadre de leurs travaux pratiques, à élaborer des plans de protection des sites archéologiques subaquatiques de leur région de formation.
Organisée par l’Unesco, en partenariat avec le ministère de la Culture, de la promotion de l’artisanat et de la sauvegarde du patrimoine, la formation « a eu comme but principal l’élaboration d’une proposition de plan de projet pour les sites archéologiques subaquatiques de la baie de Salary ». Il s’agit notamment des épaves du Winterton, un navire de la compagnie des Indes qui a échoué le
20 août 1792, de la Nossa Senhora do Carmo, un navire de la marine royale portugaise qui a coulé le 8 août 1774, et le Surprise, un trois-mâts américain bloqué par un récif au large de Salary en 1885.
Alliant cours théoriques et séances pratiques, l’atelier a permis aux participants de se confronter aux réalités de terrain en matière de gestion et de protection du patrimoine culturel subaquatique. Ils ont également appris à en comprendre l’importance pour la société et les générations futures. Ce qui, selon l’Unesco, devrait « faciliter l’étude et la protection de ce patrimoine ».
Sainte Marie
Les Malgaches n’ayant sans doute pas encore compris cette importance en 2015, des experts de l’Unesco avaient fortement recommandé que des activités de formation dans le cadre de la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique soient menées en priorité à Madagascar.
La formation fait partie des recommandations formulées par les experts en vue de « renforcer les moyens nationaux, en termes de protection du patrimoine culturel subaquatique ». À l’époque, la Grande île venait alors de confier les fouilles d’un de ses sites archéologiques subaquatiques de Sainte Marie à un étranger, sans que des spécialistes malgaches n’aient été présents.
Bodo Voahangy
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Formation à la protection des vestiges immergés
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