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Parlement – Début de session timide  à l’Assemblée nationale

Clairsemé. Les deux Chambres parlementaires sont retournées aux affaires, hier. Pour l’Assemblée nationale, l’assiduité n’est, visiblement, pas le mot d’ordre de ce début de 2e session ordinaire. Plusieurs des sièges rouges de l’hémicycle de Tsimbazaza ont, en effet, été vacants lors de la cérémonie d’hier.
« Certains s’affairent, encore, à d’autres occupation, tandis que d’autres ne veulent tout simplement pas perdre leur temps dans la capitale alors qu’aucune activité n’est encore inscrite à l’ordre du jour », explique un élu contacté. C’est devant un hémicycle semi-plein donc, que Jean Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée nationale, a prononcé son discours d’ouverture de session, hier. Une allocution centrée sur l’appel à l’apaisement et au respect « du mandat démocratique ». Des propos qui cadrent avec la ligne que martèle le pouvoir Exécutif, depuis plusieurs semaines.
L’homme au perchoir de la Chambre basse avance lui, aussi, « le dialogue » comme solution aux soubresauts politiques. Lors d’une conférence de presse, à Mahazoarivo, il y a quelques semaines, Solonandrasana Olivier Mahafaly, Premier ministre, avait, également, proposé la même voie, pour solutionner les hostilités politiques. Le chef du gouvernement avait, notamment, indiqué que « le dialogue », devrait démarrer à l’Assemblée nationale.
Le rôle de contre-pouvoir et de contrôle de l’Exécutif attendu des députés a été, fréquemment, tronqué par les intérêts partisans, voire  individuels et, même, pécuniaires de bon nombre d’entre eux. Dans son allocution d’hier, Jean Max Rakoto­mamonjy a appelé ses pairs à jouer pleinement leur rôle de parlementaire dans l’examen du projet de loi de finances 2017, notamment.
Outre la Chambre basse, le Sénat a également repris du service, hier, comme le prévoit la Constitution.  Contrairement à son alter ego de Tsimbazaza, les membres de l’institution d’Anosy ont fait preuve d’assiduité. Avec une majorité écrasante de sénateur pro-pouvoir, il semble difficile, toutefois, d’attendre de la Chambre haute, un vrai travail de conseil et contrôle de l’Exécutif, notamment, en matière économique.

Garry Fabrice Ranaivoson


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