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Niry Ravelojaona : « Faire briller le pays à l’étranger »

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Businessman, mélomane et fervent promoteur de la culture malgache, Niry Ravelojaona est le fondateur de Za Tours Madagascar, organisateur de Nosy Be Jazz Festival.

Pouvez-vous nous raconter le parcours de Niry Ravelojaona  ?
Je dirai que j’ai toujours baigné dans le milieu culturel dès mon plus jeune âge, et plus précisément le monde de la musique en général. Je suis tombé dedans étant petit comme on dit, car c’est à mes cinq ans que l’on m’a initié au piano classique par exemple. Depuis, ma passion pour la musique n’a cessé de grandir et au fil du temps, j’ai eu un attachement particulier pour la musique anglo-saxonne, entre autres le pop et le rock qui m’ont bercé. Je suis un mélomane aguerri, et cette passion que j’ai pour la musique évolue constamment. Tout est, sans doute, dû au fait que j’ai surtout forgé mon éducation à travers la musique. L’aventure a débuté pour moi, lorsque j’ai étudié au lycée Gallieni, et que dans le cadre d’un concert, j’ai pu rencontrer des musiciens professionnels.
Voulez-vous nous parler de votre amour pour le jazz en particulier  ?
Plus tard, grâce au Centre culturel américain (CCA), j’ai alors pu rencontrer des jazzmen américains qui m’ont initié au jazz dans toute sa splendeur. Cette musique était en plein essor dans la capitale et déjà, j’en vantais les mérites partout. Je suis juriste de formation, mais ma passion a beaucoup pris le dessus dans ma carrière. J’ai alors contribué à la réalisation de quelques émissions audiovisuelles axées sur l’art et la culture. De fil en aiguille, j’ai aussi accompagné des artistes comme Njila et les Pumpkins et créé mon orchestre, pour, désormais, m’épanouir dans le milieu du tourisme avec Za Tours, où la culture et le jazz occupent désormais une grande place.
La culture au service du tourisme, comment voyez-vous cela   ?
Actuellement, le monde du tourisme est en constante évolution. On se doit d’être créatif avec tous les atouts et les moyens à notre portée. Dans notre cas, Madagascar est culturellement très riche, et on jouit déjà pleinement de cette notoriété à l’international. C’est à chaque opérateur touristique de trouver la bonne idée pour se distinguer des autres par la suite. Pour nous, Za Tours, nous avons choisi de faire valoir le secteur touristique national en mettant en avant la culture et particulièrement, la musique. La musique en soit est un produit touristique des plus en vue, et comme tout produit, il faut savoir le développer à son plein potentiel. Armé de notre modeste parcours et, néanmoins, fort de nos expériences, on œuvre activement à faire briller l’image de Madagascar sur la scène internationale.
Le festival est donc votre cheval de bataille  ?
On vise surtout le public anglo-saxon. On met un point d’honneur à concilier valorisation de l’art, de la culture et du tourisme dans toute leur splendeur. L’offre et la demande à l’échelle internationale est grandissante concernant ce milieu. Il importe que le produit que l’on propose soit inédit et exclusif. Ainsi, on a choisi de faire le « Nosy Be Jazz Festival », parce que l’île est l’un des sites les plus attrayants qu’on puisse avoir. De plus, avec la maison de production Sunny Live Music, on mise sur le potentiel culturel de la localité vis- à-vis de notre clientèle, et c’est pour ça qu’on a choisi le jazz, un genre musical aussi bien populaire dans la Grande ile, que partout ailleurs dans le monde. Sur le marché international existe maintenant une clientèle spécifique amateur de festival culturel, et avec le nôtre, on espère les attirer vers nous. En outre, on envisage déjà d’autres projets du même genre dans l’avenir, notamment dans l’Isalo où qui sait, on mettra en avant le rock par exemple.

Propos recueillis par Andry Patrick Rakotondrazaka


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