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École de la gendarmerie nationale – L’affaire « liste additive » à la Chaîne pénale

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Une affaire de suspicion de corruption autour d’une liste additive à l’école de la gendarmerie nationale sera transmise à la CPAC, ce jour. De hauts gradés des bérets noirs sont concernés.

Confirma­tion. Une information partagée, hier, rapporte la transmission auprès de la Chaîne pénale anti-corruption (CPAC), aux 67 ha, ce jour, d’un dossier concernant une affaire de suspicion de corruption autour d’une liste additive de nouveaux élèves à l’école de la gendarmerie nationale, Ambositra.
Les sources indiquent que le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), a été saisi de l’affaire, en avril. « Ces informations sur l’établissement abusif d’une liste additive ayant fait l’objet de rumeur persistante, en début d’année, semblent avoir été confirmées par des dénonciations et les investigations effectuées par l’équipe anti-corruption d’Ambohibao », soutiennent-elles. Elles ajoutent, du reste, qu’« il serait question de paiement d’importantes sommes d’argent auprès de hauts responsables de la gendarmerie nationale de l’époque en contrepartie de l’admission auprès dudit établissement ».
Une source avisée contactée, hier, confirme l’information et indique que le dossier sera « transmis », à la CPAC, ce jour. « Certaines des personnes impliquées dans l’affaire seront présentées à la Chaîne pénale. L’éloignement géographique fait que d’autres ne seront pas encore présentes. Il y a, par ailleurs, ceux qui nécessitent qu’un ordre de poursuite soit délivré », explique-t-elle. Les indiscrétions affirment que « les hauts responsables auprès de la gendarmerie nationale, ainsi que, les élèves et parents d’élèves impliqués dans cette sombre affaire», siègeront dans le box des accusés.

Motif
L’affaire en question remonte au mois de mars dernier. Si l’information reçue, hier, parle de « 79 nouveaux élèves », inscrits sur la liste frauduleuse, les communications, en mars, parlent toutefois de « 72 aspirants gendarmes ». Le fait que le document n’a pas été publié, et prévoit l’addition d’un nombre d’élèves largement supérieur aux « 20 places vacantes », ont éveillé les suspicions de corruption. Autre motif de soupçon, les noms présents sur la liste additive ne figuraient pas sur la liste d’attente.
Les informations de l’épo­que indiquent, du reste, que, face à la pression de l’opinion publique et celle du secrétariat d’État en charge de la gendarmerie nationale, l’affaire ayant défrayé les chroniques en mars, le général François Rodin Rakoto, commandant de la gendarmerie nationale de l’époque, a été dans l’obligation d’éta­blir une nouvelle liste additive, ne prévoyant que 20 élèves devant combler les vingt places vacantes. Étant donné qu’il a été le principal responsable des affaires internes de la gendarmerie, à l’épo­que des faits, il est, probable, que le général Rakoto soit concerné dans le dossier qui sera remis à la CPAC, ce jour.
Contacté, l’ancien commandant de la gendarmerie confirme qu’« il y a quelque temps, dans le cadre d’une investigation dans cette affaire, des enquêteurs m’ont interrogé ». Le général François Rodin Rakoto ajoute, cependant, qu’il n’est pas au courant du fait que le dossier sur la liste additive illicite de l’école de la gendarmerie nationale sera transmis à la Chaîne pénale, aujourd’hui. Devant faire l’objet d’une autorisation de poursuite, il est probable que la convocation par cette instance judiciaire des hauts gradés pouvant être concernés par cette affaire se fasse ultérieurement.

Garry Fabrice Ranaivoson


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