À la va vite. C’est ainsi que les transporteurs interprètent la distribution « hâtive » du matériel à employer pour les procédures de paiement de la compensation, dont des cartes électroniques et des codes barres. Lancée, hier, l’Agence du Transport terrestre (ATT) a jusqu’à mercredi pour liquider les trois mille huit cent cartes de ceux qui se sont déjà inscrits pour bénéficier de cette compensation. L’opérationnalisation du système doit commencer le 1er décembre.
Les opérateurs de transport craignent que ces trois jours soient trop courts pour atteindre cet objectif. « Sur les deux cent douze véhicules dans ma coopérative, seuls quatre vingt-dix véhicules ont obtenu leur carte, en ce premier jour », explique Fidimalala Rako-
toarimanana, président de l’Union des Coopératives de Transport Suburbain (UCTS), hier. Alors qu’en tout, il y aurait près de cinq mille véhicules de transport en commun, travaillant à Antananarivo. Deux mille deux cent pour les suburbains et quelques deux mille cinq cent pour les urbains. Un responsable de l’ATT annonce qu’il continue à recevoir les inscriptions.
Les techniciens se répartissent sur seize points, à savoir à Mahamasina, à Anosizato, à Andohatapenaka, à Tanjombato. Ce jour, ils iront à Sabotsy Namehana. Ils s’assurent d’abord que le véhicule travaille bel et bien sur terrain, avant de coller sur son pare-brise un code barre qui permettra de l’inspecter plus tard. C’est après que la carte électronique, permettant de vérifier les dépenses réelles journalières d’un véhicule, est attribuée au propriétaire.
Normalement, cette reprise de la compensation a été prévue débuter en novembre, désormais, son lancement est repoussé d’un mois. L’ATT assure toutefois que cette deuxième édition durera six mois, comme il a été annoncé en octobre.
Aux dernières nouvelles, l’Union des Coopératives de Transport Urbain (UCTU) se réunira, jeudi, pour contester ce contrôle très strict de l’ATT.
Miangaly Ralitera