Prévu être déféré, hier, au Parquet du tribunal d’Antananarivo, Augustin Andriamananoro, ancien ministre de la Communication, devra encore, ronger son frein, dans les cellules de détention de la caserne de la gendarmerie nationale de Miarinarivo. Selon les informations, son transfert dans la capitale, pour faire face au juge d’instruction, n’a pas pu se faire. Aussi, sa garde à vue a été prolongée.
« Son audition par les gendarmes s’est déjà terminée, lundi. L’on nous a indiqué
qu’il allait être transféré, à Antananarivo, afin d’être déféré devant le Parquet. Seulement, nous sommes encore ici jusqu’à maintenant et nul n’explique les raisons de cette attente et de ce retard », a déclaré maître Rabelaza Andriamisetra, avocat du vice-président du groupe politique des partisans de Andry Rajoelina (Mapar), lors d’un entretien téléphonique, hier, vers 18 heures. Aux dernières nouvelles, le déferrement de l’ancien membre du gouvernement de la Transition serait programmé ce jour, toujours, à Antananarivo.
À en croire le général Florens Rakotomahanina, commandant de la circonscription interrégionale de la gendarmerie nationale (CIRGN), lors d’une interview accordée à une station privée de la capitale, lundi, quatre charges pèsent sur Augustin Andriamananoro. Atteinte à la sûreté de l’État, réunion publique non autorisée, provocation de feux de brousse et violence contre les forces de l’ordre ayant conduit à la disparition d’une arme à feu figureraient dans le mandat d’arrêt qui aurait motivé l’arrestation de l’ancien ministre, en plein enterrement. Un acte qui n’a, toutefois, pas été présenté par les éléments ayant procédé à l’action.
G.F.R.