«Ne plus faire le pompier et réfléchir à une stratégie à long terme en matière de sécurité». C’est l’un des objectifs du projet de Réforme sur la sécurité (RSS) initié par la Primature. Une démarche qui se base sur une approche participative, qui part de la collecte des idées et propositions au niveau local. C’est dans cette optique que des ateliers régionaux autour de la RSS sont organisés depuis quelques semaines. Selon Amina Ahmed, chef du secrétariat permanent du Comité technique d’organisation de l’atelier national sur la RSS (CTO-RSS), des consultations dans une quinzaine de régions ont déjà été réalisées, et celles d’ Analamanga, ainsi que des autres régions dont Amoron’i Mania et Melaky ont lieu cette semaine.
«L’atelier national sur la RSS est prévu du 14 au 17 octobre, et la lettre de politique en matière de sécurité devra être prêt un mois plus tard. L’objectif fixé est de pouvoir intégrer la RSS dans le budget 2016, et de boucler le plan stratégique à la fin du premier semestre 2016 », a précisé Amina Ahmed, en marge de l’atelier de consultation de la région Analamanga qui se tient au DLC Anosy depuis hier.
La RSS adopte une approche transversale. Elle part du principe que la sécurité est liée à plusieurs domaines comme l’éducation, la justice, l’emploi et évidemment les forces de l’ordre. D’ ailleurs, c’est la raison pour laquelle la Primature et non le ministère de la Défense nationale (MDN) est le leader du processus. La composition des membres du CTO-RSS illustre également cette approche transversale.
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Réforme de la sécurité – Un nouveau plan stratégique en 2016
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