La nuit du 31 décembre au 1er janvier a été plutôt calme dans les deux grandes maternités du centre-ville. Les cris du premier bébé de l’an 2017 pour la maternité de Befelatanana, n’ont résonné que vers 2 heures du matin, dans le bloc opératoire de la maternité. Elle s’appelle Prisca Rasoanantenaina, fille d’Éliane Rasoanantenaina et d’Olivier Rakotonandrasana. « Il a fallu opérer ma femme, pour que ma fille voie le jour. Je suis incapable de dire comment elles vont à cette heure-ci, on ne peut pas encore leur rendre visite », déplore le père de famille qui attendait impatiemment des nouvelles de sa petite famille, dans la cour de cet hôpital, hier matin.
Une heure trente après, c’est-à-dire, vers 3h30, c’est au tour d’Erica Onjatiana Nomenjanahary, une petite fille de 3 kilos 500, de faire la connaissance de ses parents, Espérance Heritiana Randrianasolo et Franck Eric Razafindraibe. Elle est née par voie normale. Mère et fille se portent bien. Au pavillon Sainte Fleur du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), c’est vers de 5h30 qu’on entendait les cris du premier bébé de l’an 2017. La mère a débarqué à l’hôpital vers minuit. « C’est vers la matinée que les accouchements se sont succédé. On a eu trois ou quatre naissances entre 3h30 et 8 heures », raconte une sage-femme de garde, pendant le réveillon 2017.
M.R.