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Blocage et échec – Le SEFAFI suggère le dialogue

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Le SEFAFI déplore la surdité des responsables aux multiples interpellations. Il propose le dialogue face aux blocages.

Le dialogue. Telle est la voie suggérée par l’Obser­vatoire de la vie publique (SEFAFI), pour dénouer les blocages et trouver une solution aux échecs dans la conduite des affaires étatiques.
« Étant donné l’absence de dialogue, faute de se mettre autour d’une table pour trouver une solution concertée et consensuelle, les divergences de points de vue se soldent le plus souvent par l’usage de la force. Les représailles deviennent les solutions apportées aux problèmes, à l’exemple des faits durant les contestations des exploitations aurifères de Soamaha­manina », déplore Annie Justin Rakotoniaina, membre du SEFAFI, durant une conférence de presse présentant le recueil de ses déclarations de l’année 2016, hier à l’hôtel Tamboho Ambodivona.
À elle d’ajouter cependant que « tant que les représailles seront la réponse apportée par l’État aux problèmes, il n’y aura pas de réussite ». Dans ce contexte, le titre choisi par l’Observatoire pour la 15e édition de ses recueils parle d’elle-même : « Déni de la réalité et répression, les ingrédients de l’échec ». Publié en collaboration avec la fondation Friedrich-Ebert Stiftung (FES), elle compile tous les communiqués publiés par le SEFAFI durant l’année 2016.

Impassibles
Les tenants du pouvoir, pourtant, affirment qu’ils sont ouverts au dialogue. Durant son discours de présentation des vœux à Iavoloha le 6 janvier, Hery Rajaonari­mampianina, président de la République, a particulièrement mis l’accent sur sa disponibilité à engager le dialogue avec ceux qui ne partagent pas ses idées. Seulement, à l’écouter, le chef de l’État souhaiterait surtout que ses vis-à-vis soient d’un ton « complaisant ».
Le SEFAFI refuse cependant de verser dans la complaisance. « Nous ne pouvons pas rester muets, ni fermer les yeux sur les difficultés que rencontrent la population et le pays. Nous avons la responsabilité d’alerter sur ces problèmes, et proposer des solutions pour redresser la Nation », a soutenu Annie Justin Rakoto­niaina. L’Observatoire concède par ailleurs que les tenants du pouvoir restent impassibles face aux différentes interpellations, lancées par « les principaux représentants de la société civile ».

Aina Ramaroson et Garry Fabrice Ranaivoson


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