Le secteur industriel est en phase de changement après la finalisation de la politique concernant le secteur. La conférence-débat, qui s’est tenue hier à l’hôtel Carlton Anosy, organisée par le syndicat des industries de Madagascar, témoigne une fois de plus de cette volonté du secteur privé de faire avancer le pays, via la contribution de ce secteur de production.
Depuis près de deux ans, des propositions ont été avancées par le secteur pour instaurer un contexte d’industrialisation durable afin d’arriver à un rapport gagnant-gagnant tant pour l’État que pour le secteur privé. Le but étant toujours de plaider en faveur du succès de la loi sur le développement de l’industrie à Madagascar (LDIM). Cette loi qui, à travers sa version complète, est censée impacter, en majeure partie, sur le développement durable et concret du pays.
C’est toujours sur ce contexte de pauvreté alarmante à savoir ce fameux taux de revenu par jour par habitant qui ne dépasse guère les deux dollars, que le débat est avancé par les parties du secteur privé. La promulgation de cette loi dans sa version orientée vers le besoin réel de l’industrialisation de Madagascar, reste donc le leitmotiv du syndicat depuis le début jusqu’à aujourd’hui.
Exemplarité
Ce nouveau texte prévoit plusieurs réformes dont la mise en place du Fonds National pour le développement industriel ainsi que la mise en place de mesures fiscales incitatives. « Des propositions qui, nous l’espérons impacteront positivement sur la situation actuelle pour Madagascar en prenant exemple, entre autres sur la Corée du Sud qui a su multiplier par cent le revenu du pays en 50 ans grâce à cette politique de l’industrialisation durable », souligne Christian Rajaosafara, vice-président du SIM, tout en rajoutant que « les mots ne suffisent plus, il faut mettre en œuvre cette politique industrielle autant que la lutte contre l’informel
restera toujours une question d’actualité ».
Une façon pour le vice-président du SIM de réitérer l’engagement du syndi- cat par rapport à la régularisation et la transparence du secteur de l’industrie à Madagascar.
H.R.