Le corps sans vie, blessé et les mains ligotées, d’une sexagénaire indienne a été retrouvée dans un couloir conduisant à son appartement.
Le deuil frappe une famille de commerçants d’origine indienne. Hier, en début de matinée, le corps inerte d’une femme de 65 ans a été retrouvé étendu dans le couloir d’un bâtiment à Tsaralalàna. «Les mains de la défunte étaient ligotées. Une blessure a été de surcroît relevée sur sa tête», indique une source auprès du commissariat central de police d’Antananarivo. Aucun vol signalé et aucune effraction signalés jusqu’à maintenant.
Ce bâtiment abrite des habitations ainsi que des locaux de commerce. La sexagénaire occupait un appartement à l’étage. Le rez-de-chaussée est occupé par un magasin dont son fils est le propriétaire. À son arrivée sur les lieux, celui-ci était pétrifié voyant la dépouille de sa mère en bas de l’escalier qui mène dans son appartement.
«Ce qui s’est passé me dépasse. À ma connaissance, la défunte entretenait de très bonnes relations avec son entourage. Qui pourrait bien lui en vouloir », confie Berthine Ravaonirina, commerçante d’argenterie à Tsaralalàna. Et elle continue: «Cette question titille mon esprit. Il s’agirait d’un règlement de compte».
Fait suspect
Berthine Ravaonirina ajoute que la victime avait pour habitude de regarder depuis sa fenêtre ses visiteurs avant de les ouvrir. Malgré cette précaution, le tueur a pu s’introduire chez elle.
Des enquêteurs de la police scientifique et technique ainsi que leurs collègues de la brigade criminelle se sont rendus sur place. Cette disposition étant prise pour relever des indices susceptibles d’élucider cette affaire. Quatre personnes, dont l’employé de la maison et ceux du magasin, ont fait l’objet d’une audition.
La victime a été en revanche transportée à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha. La police criminelle ainsi qu’un médecin légiste l’ont examinée.
Andry Manase