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Violence scolaire – Une école privée menacée de sanction

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Une vidéo exhibant une violence physique dans une école privée circule sur les réseaux sociaux. Le ministère de l’Éducation nationale prendra des mesures.

Comportement choquant. Le ministre de l’Éducation nationale, Paul Rabary a réagi, promptement, à la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, montrant une violence physique dans une école privée de la capitale, hier. Il s’agit d’une enseignante, frappant, à plusieurs reprises, une élève devant ses camarades de classe, qui ont aussi été obligés de se mettre à genoux à la véranda de l’établissement. Ces scènes ont été filmées en cachette par une personne habitant à proximité .
Sensible, le ministre a publié sur les réseaux sociaux, hier après-midi, que des mesures seront prises à l’encontre de cet établissement. « Des représentants du ministère effectueront des descentes au niveau de cet établissement, ce jour. « Soit, nous allons retirer l’autorisation d’ouverture de cet établissement, soit cette enseignante sera suspendue de ses fonctions», précise-t-il. Selon lui, « frapper des élèves est, désormais, abusif et inconcevable». Une note ministérielle sortie en 2016 précise cette décision, comme l’a expliqué le ministre, joint au téléphone.

Traumatisme
Le premier responsable de l’établissement concerné a tenu à réagir, devant le fait. « Nous allons convoquer les parents d’élèves pour en discuter, demain (ndlr : ce jour)», explique -t-il.
Cette vidéo a créé une polémique. Nombreux ont-été choqués par la scène. . Andry, un enseignant dans une école privée de la capitale, indique que ces sanctions corporelles sont nécessaires. « Les élèves d’aujourd’hui n’ont plus de respect pour les enseignants. Il faut être sévère envers eux, pour qu’ils vous accordent leur respect. Pour moi, frapper n’est pas dangereux, si on ne touche qu’aux membres », avance-t-il. Les violences physiques envers des élèves persistent  malgré cette note du ministère de l’Éducation nationale. De telles sanctions sont déconseillées par le Dr Olivier Rakotomalala, psychologue. «La violence physique peut créer une traumatisme sur la victime. Il se peut qu’elle ne comprenne même pas les raisons de la sanction, alors que l’objectif est de supprimer des comportements. Les enseignants sont à cours d’idée, mais il y a mille façons de punir les élèves, à savoir, les priver de quelque chose », recommande ce psychologue.

Miangaly Ralitera


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