Attirer des investisseurs. L’objectif de la grande foire sur la mécanisation agricole est de faire connaître le rôle crucial de cet outil pour le développement agricole. « La foire ne vise pas seulement à inciter les grandes entités et institutions d’envergure, à investir dans le domaine du mécanisme agricole, mais aussi à encourager le secteur privé à investir dans l’agro-business », annonce le directeur du Centre de formation et d’application du machinisme agricole (CFAMA), David Rakotoson, hier à son bureau à Ivory Antsirabe. Ce centre célèbre actuellement son 35e anniversaire d’existence.
Ainsi, tout individu désirant améliorer le monde rural est incité à fructifier son investissement dans les activités agricoles. « Les petits et agriculteurs moyens, et également les grands exploitants doivent se faire aider par des machines pour mieux produire. Les machines que nous développons au CFAMA sont facilement manipulables et efficaces », ajoute-t-il. Les petits matériels, tels que les semoirs, les sarcleuses, et les décortiqueuses sont particulièrement très prisés un peu partout dans le pays, apprend-on du directeur.
À part les formations à la carte ou à cycle long aboutissant à des diplômes de licence, master et ingéniorat, le centre « applique, comme son nom l’indique, le machinisme agricole », décortique le responsable.
Unique
Le centre est le seul à former des conducteurs d’engins agricoles, des techniciens et des cadres en machinisme agricole. Il sert de référence à la conception de machines agricoles dans le pays.
« CFAMA lance des services de travail du sol. Si un tel veut produire des black eyes, nous effectuons tout le service, du labour à l’obtention des black eyes prêts à être commercialisés », se félicite David Rakotoson.
« Quels sont les matériels existants Quelles sont les machines appropriées aux grandes surfaces C’est ce que nous voulons démontrer à cette foire les 16-17-18 juin devant la gare d’Antsirabe », poursuit-il. La foire aura pour thème « le rôle de la mécanisation agricole dans l’émergence harmonisée du monde rural à Madagascar ». Le CFAMA entame le processus de démarche qualité suite à de nombreuses propositions de partenariat obtenues par le centre. Vu le statut du centre, établissement public à caractère industriel et commercial (Epic), il ne peut se faire subventionner par l’État. Aussi, se débrouille-t-il comme il se doit de répondre, en outre, aux besoins de formation des jeunes engagés dans le développement rural.
Mirana Ihariliva