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Kidnapping – Des Français tirent la sonnette d’alarme

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Les Français à Madagascar expriment leur ras-le-bol face aux récurrents kidnappings. Ils exigent des actions et des résultats de la part des autorités.

Non au rapt d’enfant ! Les ressortissants français à Madagascar exigent des actions et des résultats de la part des autorités malgaches, quant à la sécurité de tout un chacun. C’était, notamment, l’un des messages qu’ils ont voulu passer, hier, lors du sit-in de solidarité avec Firoze Nourbhay et sa famille, dans l’enceinte du lycée français de Tananarive à Ambatobe. Firose Nourbhay est le jeune lycéen enlevé de force par une troupe de ravisseurs à Andranomena, alors qu’il attendait le bus scolaire pour rejoindre son établissement,  mardi matin.
« Des dizaines d’enlèvements d’adultes ont eu lieu, des enquêtes ont été ouvertes. Mais combien ont abouti  Combien de ces criminels sont arrêtés et sont en prison  Et quid de leur complice, de leur commanditaire », a soulevé Jean-Hervé Fraslin, vice-président du Conseil consulaire des Français à Madagascar, avant de préciser que depuis 2010, quatre vingt-dix enlèvements ont eu lieu à Madagascar.
Ils réclament ainsi l’efficacité des actions policières, avant que ces actes d’enlèvement n’atteignent une centaine. « Qu’ils développent leurs actions de surveillance et d’écoute, d’identification des malfaiteurs, de leur complice et de leur commanditaire, de localisation, qu’il procède aux arrestations, à la condamnation et à la punition des coupables », poursuit Jean-Hervé Fraslin.
Ils sont particulièrement choqués par les kidnappings d’enfants et expriment leur ras le bol. « On ne peut plus tolérer que des mineurs soient pris en otage pour des motifs crapuleux », soutient l’association des parents d’élèves.

Ras le bol
En quelques années, trois enfants ressortissants français ont été enlevés. Outre cet enlèvement à Andrano­mena, deux autres en ont fait les frais à Tuléar et à Toamasina. Sa famille est sans nouvelle d’Owen Alek, depuis sa disparition à Toamasina, en juin 2014.
La Police nationale, pour sa part, assure l’accélération des expertises, sur l’affaire concernant Firose Nourbhay. « Nous sommes en pleine enquête, actuellement. Il y aura prochainement des résultats », a affirmé le commissaire Alexandre Ranaivoson, responsable de la Com­munication auprès de la Police nationale.
Ces ressortissants français font appel, par ailleurs, aux autorités françaises sur cette affaire. « En tant que Français, nous souhaitons que la France apporte une contribution à cette action. Elle doit contribuer à la sécurité de ses ressortissants, en apportant ses expertises et son assistance aux autorités locales », ajoute Jean-Hervé Fraslin. Il avance que ces tâches ne devront pas être compliquées, avec la technologie moderne permettant d’écouter, de surveiller des communications, de localiser.
La famille du jeune homme crie à sa libération. « Nous prions les ravisseurs de relâcher rapidement notre enfant », lance son oncle, présent à ce sit-in.

Miangaly Ralitera


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