L’enquête sur huit hommes arrêtés à Betroka, fin juin est toujours en cours. Depuis samedi, ils sont gardés à vue dans les locaux de la gendarmerie locale.
xDébutée samedi, une enquête criminelle sur huit individus faisant partie d’un gang dans le district de Betroka continue jusqu’à présent. Ces suspects sont soupçonnés d’avoir pris part dans des crimes organisés dont assassinat, trafic de cannabis, pillage et autres actes de banditisme dans le district.
« Leur garde à vue à la gendarmerie a été prolongée à cause d’une série d’enquêtes sur ces différents crimes dans lesquels ils sont impliqués », a signalé une source au sein des forces de l’ordre. Les informations recueillies révèlent que la traque a commencé après une embuscade mortelle survenue fin juin dont un gendarme a été victime. Fin de cavale pour ces huit présumés bandits, tandis que d’autres chasses à l’homme se poursuivent toujours. Le fusil d’assaut kalachnikov et une dizaine de minutions du gendarme victime ont été déjà récupérés. « Les malfrats les ont abandonnés un peu plus loin du lieu d’assaut », a indiqué la gendarmerie locale.
Une opération de ratissage a été lancée après cette violente attaque perpétrée dernièrement dans cette zone.
Pistes
« Notre région n’est plus épargnée par la violence. Depuis, les bandits ont semé partout la terreur en dérobant nos biens. Nous avons pourtant constaté un peu de tranquillité lorsque ce gang a été démantelé », a déploré un villageois.
Les auteurs principaux de tirs en rafale lors de l’embuscade en juin courent toujours. Jusqu’ici, les enquêteurs préfèrent travailler avec discrétion. Des pistes sont déjà entre leurs mains et de nouvelles arrestations se dérouleront bientôt. « C’est pour cette raison qu’on ne dévoile pas, pour le moment le secret d’enquête », a souligné la gendarmerie de Betroka. Celle-ci indique que de vols de bœufs doublés de meurtre ainsi que de prise d’otages ont été constatés ces derniers temps.
La population locale commence à en avoir ras-le-bol. Les éléments des forces de l’ordre sécurisent maintenant le territoire par peur d’éventuelle invasion des dahalo à cause de la garde à vue de ces huit individus.
Hajatiana Léonard