L’Alliance Française d’Antananarivo organise un salon. Celui-ci ouvre sur le domaine de l’emploi et de la formation.
Orienter les jeunes. Plus de cinq mille visiteurs sont attendus à cet évènement nommé « Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi », qui se tiendra les 28 et 29 juillet à l’Alliance Française à Andavamba. Comme son nom l’indique, c’est un espace de rencontres. Les étudiants, les diplômés et même ceux qui cherchent encore un emploi sont parmi les cibles de ce salon. Près de quarante stands, des exposants d’entreprise, d’université et de centres de formation accueilleront également les visiteurs.
« Les offres d’emploi ne manquent pas, mais c’est peut-être l’occasion de faire croiser les offres et la demande qui pèche un peu. On a souhaité donner un petit coup de pouce, afin que cette rencontre puisse se faire. Ce n’est pas un évènement commercial. L’entrée est libre, et nous l’avons créé pour aider », a affirmé, hier, Rindra Dupré, directeur adjoint de l’Alliance française d’Antananarivo, lors d’un petit déjeuner de presse dans ses locaux à Andavamamba.
Des tests de recrutement, des offres de stage et des orientations seront au programme pour les deux journées. « Pour faciliter la rencontre, nous avons classé les participants en trois catégories, afin de répondre aux besoins de chaque visiteur. Il y a des entreprises pour ceux qui cherchent un emploi, des Centres de formation pour s’orienter et l’université pour les nouveaux bacheliers », a-t-elle ajouté.
Atout
Le thème de la première édition du Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi porte sur «La maîtrise des langues vivantes : un atout pour les métiers d’avenir». Le côté linguistique s’avère également important dans le domaine de l’emploi. « Désormais, il ne suffit pas seulement de maîtriser la technique, mais la maîtrise des
langues vivantes est impérative pour le marché », ajoute Rindra Dupré. Des tests de niveau se feront à travers une épreuve orale d’environ 15 minutes pour les visiteurs, afin qu’ils puissent analyser leur compétence.
Sandra Miora Hafalianavalona