La variété de haricot dénommée « black-eyes » fait la réputation d’Ambato Boeny. Elle sera mise en vedette lors de la 2è édition de la foire Lojy Mitsangana.
La commune d’Ambondromamy, dans le district d’Ambato Boeny, abritera pendant trois jours la deuxième édition de la foire « Lojy Mitsangana » et Grains secs. L’événement économique aura lieu du 28 au 30 juillet. Elle vise à relancer la filière haricot.
Vu la forte potentialité agricole, spécialement les grains secs dont le lojy mainty maso (ou black-eyes), le programme Prosperer Boeny, soucieux de la qualité de vie des paysans producteurs de lojy, organise avec la direction interrégionale de l’Agriculture et de l’élevage cette manifestation afin de booster le secteur.
L’objectif consiste à assurer une bonne sensibilisation de masse des profits économiques liées à la filière des grains secs. Et de relancer économiquement la filière « lojy », avec une production de meilleures qualités ainsi qu’une occasion de se rencontrer entre les professionnels de la filière.
« Le ministère encourage la région à développer le secteur économique à travers ce genre de manifestation. Suite au succès de la première édition, la présente foire permettra surtout de convaincre la population sur l’importance de la filière grains secs pour l’économie régionale », a souligné le chef de la région Boeny, Jaffar Ahamad Saïd.
Soutiens
Un des objectifs de cette manifestation économique est de soutenir les ventes et les promesses de vente ainsi que les contrats commerciaux entre les opérateurs et les organisations des producteurs. Il s’agit surtout d’encourager l’exploitation de la filière et la traçabilité, la qualité et le poids ainsi que la ristourne au niveau de la commune.
« À l’issue de cet événement, les technologies utilisées dans les différents maillons de la filière seront améliorées. La lojy est le produit spécifique numéro 1 à Mahajanga, en matière de grain sec », a déclaré le directeur interrégional de l’Agriculture, Micheline Baofeno.
Toutefois, la qualité des produits ne répond pas aux normes exigées par le marché. Des appuis ont été apportés par le programme Prosperer sous forme de formations techniques, évaluées à 381 millions ariary pour les producteurs en 2015, et à 772 millions ariary en 2016. Pour cette année, les résultats de ces soutiens sont estimés à 1,15 milliard d’ariary.
Vero Andrianarisoa