Ce jeune festival s’affirme comme une plateforme inédite pour tous les passionnés d’art et de culture de la Grande île. « Dago Festival » s’affiche durant tout un mois dans la capitale.
Rassembler les acteurs culturels de la Grande île autour d’une noble cause, qui est celle de valoriser toutes formes d’arts actuels dans le pays, tout en affichant une grande importance quant au respect de nos racines, ainsi que de notre richesse culturelle. C’est dans cette optique que « Dago Festival » a vu le jour, l’année dernière. Porté par une jeunesse passionnée et dévouée à cette valorisation de la culture malgache, le festival s’affirme comme une initiative inédite, fédératrice et fraternelle.
Depuis, le collectif « Dago Team’Zara », qui rassemble en son sein chanteurs, peintres, danseurs, poètes, circassiens, photographes, vidéastes, musiciens, journalistes, producteurs ou même simples spectateurs, s’active pour mettre sur pied un festival d’exception qui se destine à toutes les générations et toutes les couches sociales. Comme prémices de ce qui sera un événement festif, une édition zéro a d’ores et déjà sublimé quelques scène de la capitale l’année passée. Ainsi, c’est en ayant redoublé d’envergure que « Dago Festival» se découvre cette fois-ci du 1er septembre au 1er octobre dans la ville des Mille.
« On entend contribuer à travers ce festival à redorer l’image de la culture malgache à sa juste valeur. De même, cette première édition est d’ores et déjà des plus enrichies, autant à travers sa programmation que la contribution des artistes à l’affiche », souligne Tanjona Rabearivony, membre du « Dago Team’Zara ».
Un festival généreux
Une bonne quarantaine de participants locaux et internationaux sur plusieurs disciplines artistiques confondues telles que la musique, les arts plastiques et arts urbains, la danse ou encore le septième art sont ainsi annoncés.
Durant tout un mois, à partir de demain à 11h au Jardin d’Antaninarenina, « Dago Festival » envahira littéralement la capitale de la créativité et du talent des artistes qu’il promeut. Plusieurs manifestations sont annoncées au programme de cette première édition. À savoir des expositions, des ateliers, des conférences et des spectacles inédits, le tout sublimé par plusieurs concerts musicaux. Tanjona Rabearivony de rajouter « Il importe de souligner que simultanément, le festival se représentera aussi dans l’Hexagone grâce à de généreux artistes qui partagent la même passion que nous ». Pour la capitale, il se tiendra à Antaninarenina, à l’université d’Antananarivo, au l’Is’Art Galerie Ampasanimalo, à l’IKM Antsahavola, au Grand Hôtel Urban, au Kudéta Anosy, chez Donné Vy à Ambohimanambola, mais également auprès de quelques « fokontany ». Le festival a aussi bien une vocation sociale, notamment lors de son passage au Centre Pénitencier d’Antanimora. « Dago festival » est ainsi un espace d’expression et de solidarité entre les artistes, le public et les organisateurs à travers une action commune responsable.
Andry Patrick Rakotondrazaka