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Aménagement du territoire – Le projet d’une métropole d’Antananarivo reste d’actualité

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Le département de l’Aménagement du territoire prévoit une mise à jour du plan de l’aménagement. Un premier pas vers la mise en place de la métropole d’Antananarivo.

Dans les plans. Invitant la presse, hier, pour répondre à certains arguments de l’avocat du groupe Tiko, Gérard Andriamanohisoa, directeur général de l’Amé­nagement du territoire et de l’équipement, a aussi indiqué que le mandat du plan d’aménagement, en vigueur depuis dix ans, se termine le 31 décembre.
Le ministère prépare ainsi la rédaction du nouveau plan pour les dix prochaines années. Concernant Antana­narivo, le responsable ministériel déclare que c’est un premier pas vers la mise en place de « la métropole d’Antananarivo ».
Lors de la rencontre avec la presse, hier, le directeur général de l’Aménagement a déjà souligné que lorsque le ministère parle d’Antana­narivo, il raisonne en fonction « des trente-sept communes qui sont prévues dans le Projet Grand Tana ». Selon ses explications, le nouveau plan qui touchera la capitale et ses trente-six communes limitrophes, porte, notamment, sur l’aménagement du territoire, bien sûr, comme les routes et les constructions, mais aussi l’assainissement, l’hygiène et le transport public.
« Les communes ont leur prérogatives et responsabilités propres. Le plan d’aménagement porte surtout sur les sujets impliquant plusieurs communes. Par exemple, pour les extensions ou constructions de routes reliant la capitale à d’autres communes. Pareillement pour la gestion des déchets qui implique la capitale et d’autres communes », explique Gérard Andriamanohisoa.
L’État garde, ainsi, le cap pour la mise en place d’une métropole d’Antananarivo. Un point, pourtant, écarté de la loi sur le statut particulier d’Antananarivo, lors du vote du texte en mars, de crainte qu’elle n’ait pour objectif de réduire le pouvoir et l’influence du maire de la capitale.

Corde sensible
« Le contexte fait  qu’Anta­- nanarivo évoluera forcément dans ce sens », avait déclaré Olivier Mahafaly Solonan­drasana, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, après les débats et le vote de la loi, en mars.
Bien que la disposition concernant la métropole d’Antananarivo ait été écartée par les députés, l’exposé des motifs de la loi sur le statut particulier d’Antananarivo fait un clin d’œil au concept. « Dans le souci d’assurer un développement harmonieux et cohérent de la capitale de la République de Madagascar et Métropole d’Antananarivo, il importe de lui laisser une autonomie réelle en lui permettant de s’administrer librement dans un cadre adapté », dispose le dernier paragraphe.
Le nouveau plan d’aménagement constitue, donc, la première étape. Hier, le directeur général de l’Aména­gement a avancé des argu­ments techniques pour motiver le projet de l’État. Des problématiques et sujets concernant toutes ces trente-sept communes imposent d’avoir une vision globale et plus large que la capitale. « Ce qui nécessite une étroite coopération entre les communes, notamment, la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et le ministère », ajoute-t-il.
La coopération entre le ministère et la CUA, justement, a été particulièrement soulignée par Gérard Andria­manohisoa hier, surtout face au conflit entre Tiko et le ministère d’État au sujet du terrain d’Andohatapenaka. « Nous en avons discuté avec la maire d’Antananarivo [Lalao Ravalomanana] et avons convenu que nous allons travailler étroitement ensemble », affirme le directeur général.
Mais l’achèvement du mandat de l’actuel plan d’aménagement touche, pourtant, une corde sensible dans les relations entre le ministère d’État et la capitale, mais aussi d’autres communes, les permis de construire et
d’aménagement.


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