Un événement inédit de plus autour du septième art. C’est ce que l’Institut français de Madagascar propose aux cinéphiles de la capitale les 12 et 13 novembre.
Un renouveau et à la fois une redécouverte autour du cinéma africain, dont le cinéma malgache. L’événement « Cinéma Afrika 2.0 » promet d’être l’un de ces rendez-vous culturels à ne pas manquer pour le public. À l’instar des Rencontres du film court, co-organisées également par l’Institut français de Madagascar, ce dernier mettra à l’honneur le septième art africain en relation avec l’évolution des nouvelles techno- logies actuelles. Le fait est que, durant plus d’une bonne décennie maintenant, la création, la production, la distribution et la diffusion cinéma- tographique ont bien changé depuis l’avènement du numérique. Le public et la majorité des cinéphiles ont changé leurs modes de consommation de l’image animée. De plus, de nouvelles plateformes de diffusion, de nouveaux outils de travail, ainsi que de nouveaux débouchés ont fait leur apparition. C’est donc une vraie révolution numérique qu’a subie le cinéma. « Comment le cinéma a-t-il changé sur le continent africain et dans l’océan Indien », est la question à laquelle répond « Cinéma Afrika 2.0 ».
Ode
Cela, évidemment, afin d’en revenir à la place de cette industrie du cinéma sur le continent africain.
Chaque zone géographique du globe a subi cette révolution numérique à sa manière, en fonction des contextes économique, technologiques et des formations accessibles dans chaque localité. Dont la zone sub-saharienne, où la souplesse relative à ces outils numériques a fait naître diverses initiatives, et du renouveau auquel les acteurs de cette industrie cinématographique africaine ont dû s’adapter. C’est principalement autour de ces axes que des rencontres se tiendront dans les locaux de l’IFM durant ces deux jours du « Cinéma Afrika 2.0 ». Plusieurs intervenants participeront à ces rencontres, dont Lova Nantenaina, le fameux réalisateur de l’excellent film-documentaire
« Ady Gasy », mais par-dessus tout, des invités internationaux, acteurs de cette industrie au sein du continent africain. Entre autres, Abdoulaye Diallo, Thierno Ibrahima Dia, Serge Noukoué et Arnold Antonin.
Des projections et des conférences-débats orneront la programmation de ce « Cinéma Afrika 2.0 », dont une conférence autour du
« Nollywood ». Une représentation du cinéma africain évoquant l’importance du cinéma originaire du Nigéria. Deuxième puissance cinématographique au monde quant au nombre de films depuis 2009, devant les États-Unis (Hollywood) et derrière l’Inde (Bollywood).