Cinquante-deux soldats du 2e RFI d’Antsiranana ont bénéficié d’un stage de formation militaire délivré par des instructeurs mahorais.
Dans le cadre de la coopération militaire franco-malgache et le jumelage entre le Détachement de la légion étrangère de Mayotte et le 2e RFI (Régiment des foreces d’intervention) d’Antsiranana, cinquante deux militaires issus de ce régiment, renforcés par quelques éléments du RM7, ont participé aux douze jours de stage de formation militaire qui se sont déroulés dans la caserne du Camp Mehoas, du 29 octobre au 9 novembre. Pour ce faire, une dizaine d’instructeurs du détachement mahorais ont séjourné pendant douze jours dans la capitale du Nord. Vingt-cinq soldats du 2e RFI feront un déplacement à Mayotte au mois de décembre, pour suivre une formation de onze jours dans le camp de son jumeau.
Selon les demandes du chef de corps des fusiliers marins, le colonel Hiary Rasolofomanana, ce détachement mahorais composé de 10 légionnaires, est venu apporter des instructions orientées sur les bases au profit de jeunes soldats malgaches. Ces derniers ont ainsi appris à progresser et à utiliser leurs armes. Les stagiaires ont également reçu des instructions sanitaires par le biais d’un médecin dudit détachement qui leur a appris les gestes de premier secours, que l’on peut faire au combat ou extraire un blessé sous le feu. En outre, le module self défense a permis aux soldats d’apprendre à se défendre et à maitriser une personne.
Sécurité
D’une manière générale, le thème choisi pour la formation était la sécurisation d’un endroit quelconque. Le « check point » était la dernière phase d’instruction. Les stagiaires ont appris à filtrer un passage et à maitriser un ennemi à la sortie de son véhicule, si celui-ci paraît hostile.
Lors des exercices, ils ont reçu la consigne de contrôler et de vérifier tout le monde qui fait le va-et-vient dans cet endroit. En fait, ils ont franchi plusieurs étapes dont le contrôle des individus à pied et la fouille d’une voiture. « On a essayé d’apprendre aux jeunes soldats de respecter les procédures, de mener des interrogations, suivies des contrôle d’identités », a expliqué le sergent chef SZ ABO, un des instructeurs mahorais.
Lors d’une journée « VIP day » qui a clôturé ces douze jours de stage, des attestations ont été délivrées aux participants, car durant la formation, les stagiaires ont été divisés en deux groupes et ont suivi une sorte d’évaluation appelée « rallye ».