Sept bandits armés se sont mesurés avec le fokonolona à Manazary Miarinarivo. Deux morts et trois blessés sont répertoriés.
Une violente attaque armée a provoqué une onde de choc à Manazary Miarinarivo. Le bilan fait état de deux morts dans les rangs des malfaiteurs. Laissé pour mort par le fokonolona après avoir été lynché, un autre membre de la bande se trouve, quant à lui, dans un état préoccupant. Deux de ses acolytes, dont une femme, montrée du doigt d’avoir offert un refuge au gang, sont pour leur part tombés dans les mailles des filets de la gendarmerie.
Les bandits ont frappé dans la soirée de mardi. Aux alentours de 20h30, il ont dirigé une attaque contre une famille qui a pignon sur rue à Miarinarivo. Les assaillants ont fait irruption dans la maison prise pour cible, en fracturant une porte. D’emblée, ils s’en étaient pris au chef de famille. Sous la menace d’une arme automatique, celui-ci a été sommé de remettre tout l’argent gardé chez lui.
Furieux lorsque ce dernier leur a signifié que tous ses fonds ont été investis dans l’acquisition d’un terrain, les brigands ont usé de la violence.
Le chef de famille à tant bien que mal essayé de tenir tête aux voleurs. Entre-temps, son fils, âgé de dix-sept ans s’est joint à lui pendant que leurs proches poussaient des appels de détresse.
Fusillé
Sentant le contrôle de la situation leur échapper, les voleurs ont ouvert le feu, touchant l’adolescent en plein ventre.
Des riverains commençaient à fourmiller dans les parages lorsque les balles ont sifflé aux oreilles. Emportés par la panique, les bandits ont pris le large en battant au passage une quinquagénaire à coups de barre à pince en pleine tête. Ils ont, dans la foulée, infligé des coups de barre de fer à un homme de quarante-cinq ans.
Cet acte de banditisme était l’œuvre de sept individus. Cinq des malfaiteurs ont réussi à s’échapper tandis que deux de leurs compères ont été passés à tabac, sitôt tombés dans les griffes d’une foule furieuse.
Venus sur place, le gendarmerie a recueilli des informations susceptibles de leur permettre de remonter de fil en aiguille jusqu’aux fuyards. Soupçonnée de les avoir hébergés, une quadragénaire a été arrêtée. En débarquant chez cette dernière, les gendarmes se sont heurtés à trois individus qui en sortaient en courant comme des dératés.