Le changement climatique et la dégradation de l’environnement mettent en péril les réserves d’eau. Dès maintenant, il faut prendre les mesures adéquates.
Bon nombre de familles dépendent d’Andraikiba pour vivre. Mais, ce lac, qui fait la renommée d’Antsirabe, aussi bien du point de vue touristique qu’en matière de ressource en eau, est menacé par le changement climatique tout comme les différentes ressources environnementales.
Afin de conscientiser les acteurs et les parties prenantes sur les méfaits de la mauvaise gestion et l’absence d’actions de protection du lac qui assure une grande partie des besoins en eau de la capitale du Vakinankaratra et ses environs, la direction régionale de l’Eau, de l’hygiène et de l’assainissement a organisé, hier, une rencontre d’échanges, d’informations et de sensibilisation avec les habitants de la localité d’Andraikiba. Le Centre national de recherche sur l’environnement y a également collaboré.
Un représentant de la Jirama, des lavandières, des pêcheurs, des marchands de produits miniers et artisanaux sur les bords du lac, ainsi que des opérateurs touristiques, des responsables de fokontany et de la commune urbaine Antsirabe, ont participé à cet atelier.
Pollution
« Dans une cinquantaine d’années, tous les êtres humains risqueront de ne plus avoir accès à l’eau potable et à de la nourriture suffisante, à cause de la pollution de l’eau et de la dégradation de l’environnement », prévient Rakotonirina Rijavola Ramaha, directeur régional de l’Eau, de l’hygiène et de l’assainissement du Vakinankaratra.
Outre l’initiation à la gestion intégrée de la ressource en eau et à la gestion équitable de l’eau, cet atelier a également visé la prise de conscience et de responsabilité des concernés sur la protection du lac Andraikiba et de l’environnement en général.
Pour débuter cette nouvelle collaboration entre les responsables régionaux et les acteurs locaux, cent pieds de hêtres ont été plantés tout le long du lac, après cet atelier.
Angola Ny Avo