Rebondissement dans une affaire de bois de rose. Le directeur général de VIVA est convoqué pour enquête.
Au révélateur. Ando Parson, directeur général de la station VIVA est convoqué à la brigade spéciale de la gendarmerie nationale, sise au camp Ratsimandrava à Andrefan’Ambohijanahary, ce jour. Un service de police judiciaire, selon les informations. Pour l’heure, les raisons de cette convocation restent floues. Certaines indiscrétions, indiquent qu’elle entre dans le cadre d’une enquête sur un dossier de tentative de racket et d’usage de faux dans la filière bois de rose à Antalaha.
« Cette convocation a été reçue au bureau de la station depuis la semaine dernière. Étant donné qu’il était absent, il ne pourra y répondre que demain [ce jour] », déclare Soava Andriamarotafika, directeur de publication de VIVA. À lui d’ajouter que le motif n’est pas mentionné dans la missive, « il y est juste indiqué qu’il est invité à se
présenter à la brigade spéciale du “Toby” Ratsimandrava ». Il est peu probable que le sujet concerne le journal de VIVA, car dans ce cas, en tant que directeur de publication, c’est lui le premier responsable.
Selon une source auprès de la gendarmerie nationale,
le dossier ayant conduit à
la convocation de Ando Parson, n’a visiblement, aucun lien avec le journalisme, ni même le domaine audiovisuel. D’après cette source contactée, « il est
convoqué dans le cadre de l’enquête sur la tentative de racket et d’usage de faux par des prétendus conseillers parlementaires à Antalaha en décembre. Je ne dispose pas de toutes les informations sur le dossier. Aussi je ne peux pas dire quel est son statut dans le dossier. Plusieurs personnes ont été entendues dans cette affaire et je sais juste que son nom aurait été cité dans l’alibi avancé par l’un des enquêtés ».
Réfutation
Dans la nuit du 24 décembre dernier, deux soi-disant conseillers à la Chambre basse ont, en effet, été appréhendés dans un hôtel où ils étaient descendus à Antalaha, accompagnés d’un gendarme hors classe, qui serait rattaché à la présidence, envoyé par un colonel, également incriminé dans le dossier. Ils étaient venus dans cette ville de la région Sava, censés faire un contrôle des stocks de bois de rose, avec à l’appui un ordre de mission signé par le président de l’Assemblée nationale. Une signature et un ordre de mission formellement réfutés par Jean Max Rakotomamonjy, numéro un de la Chambre basse.