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Affaire kidnapping – La police lance une chasse impitoyable

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Le double kidnapping perpétré à Toamasina continue à faire des vagues. La police a carte blanche dans les investigations. La brigade criminelle prend le relais après le dessaisissement du tribunal à Toamasina.

L’épée de Damoclès suspendue sur la tête des kidnappeurs. Hier, les forces de police ont ouvertement déclaré la guerre à toute personne touchée de près ou de loin, dans les rapts contre rançon qui ont défrayé la chronique ces derniers temps.
«Les ravisseurs qui ont fait parler d’eux, sont débusqués. Nous allons les traquer jusqu’à leur dernier retranchement. Et pour cela, rien ne pourra nous retenir.  Nul n’est au-dessus de la loi. Personne ne pourra étouffer l’affaire. Un grand pas est déjà franchi dans les investigations et la police ne va plus rien lâcher», a mis en garde l’inspecteur général de police Blaise Richard Randimbison, ministre de la Sécurité publique hier, à l’occasion de la sortie de la promotion Miaro, des élèves commissaires et officiers de police, admis sur concours en 2013. La cérémonie s’est tenue à l’Ecole Nationale Supérieure de Police à Ivato. La présidence cautionne la police dans cette déclaration de guerre.
«La sécurité publique est tout ce qu’il y a de plus important. Il est malheureux de constater que l’autorité de l’état est aujourd’hui compromise, à cause de la corruption, le non respect, ainsi que la non application de la loi. Son application doit être de rigueur», a martelé Hery Rajaoanari­mampianina, en s’adressant à la police nationale à Ivato. Il a dans la foulée, annoncé un appui matériel ainsi qu’un renforcement des recrutements de policiers.

Le Parquet supplanté
Le revirement des enquêtes sur l’affaire de kidnapping perpétré à Toamasina, ayant abouti à la libération d’Arnaud, un adolescent ayant été enlevé, et qui est illustré du démantèlement d’une escouade de ravisseurs, ainsi que d’une importante saisie d’armes de guerre, semble être une amorce à cette déclaration présidentielle.
Après que le Parquet du tribunal à Toamasina qui a diligenté les investigations,  a été brutalement dessaisi avant-hier, la poursuite des enquêtes est restreinte au sein de la police judiciaire du ministère de la Sécurité publique. Après le transfert à Tsiafahy des vingt-et-une personnes, placées en détention préventive dans cette histoire, huit autres suspects, arrêtés à Toamasina après la libération lundi après-midi du captif, sont placés en garde à vue à la brigade criminelle à Anosy, où sont centralisées les enquêtes.
La police criminelle travaille, en revanche, de concert avec des enquêteurs du commissariat de la police du 2ème arrondissement à Toamasina, dans la poursuite des investigations. Les huit suspects pris dans les filets, cette semaine, devraient être traduits devant le Parquet du tribunal à Anosy ce jour.


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