La Fédération poursuit la vulgarisation du tennis. Plusieurs tournois open sont prévus en province cette année, dont le championnat de Madagascar toutes catégories confondues.
Plus que jamais, les autres régions seront bien loties cette année. La Fédération malgache de tennis prévoit trois compétitions en province, dont le championnat de Madagascar toutes catégories confondues, l’un des points culminants de la saison, au mois d’octobre.
Après trois éditions à Antananarivo, respectivement au Country Club Ilafy, à l’ASUT Ankatso et à l’ACSA Ambohidahy, le sommet national sera déplacé à Antsirabe cette fois-ci. Avant cette prestigieuse compétition, la Ville d’Eaux sera l’hôte d’un open, au mois de mars, comme ce fut le cas pour Toamasina et Fianarantsoa, l’an passé. Mahajanga ne sera pas non plus en reste, avec un open similaire au mois d’août.
« Parallèlement avec ces compétitions, nous continuons d’organiser des séances sur le tennis pour tous. Depuis le début, notre vision se tourne vers la vulgarisation de la discipline. Nous avons remarqué un réel engouement auprès des jeunes, dont un grand nombre a décidé de se lancer un peu plus sérieusement dans le tennis par la suite », indique Tsialiva Rajoabelina, qui bouclera cette année son mandat à la présidence de la FMT.
Que les férus de la petite balle jaune à Antananarivo se rassurent, cependant. La Capitale ne sera pas laissée aux oubliettes.
Coupe Davis
Elle accueillera l’open DHL au mois de mai, le championnat de Madagascar juniors et vétérans, en août, le Masters juniors, en septembre, mais aussi et surtout l’autre grand événement de la saison, à savoir la Coupe Davis, au mois de juillet, sur les courts de l’ASUT à Ankatso.
« Pour le cas d’Antananarivo, la vulgarisation se traduira par une descente dans plusieurs écoles primaires et secondaires. Nous prévoyons d’aider les meilleurs joueurs détectés à intégrer le futur centre fédéral », poursuit Tsialiva Rajaobelina.
À propos du centre fédéral de Mahamasina justement, la fédération inter- nationale ou ITF a déjà donné son accord pour financer une partie des travaux. Il ne reste qu’à conclure les négociations avec la commune urbaine d’Antananarivo, à propos d’un contrat de dix ans, pour que le projet puisse être définitivement lancé.