Verdict le 23 août
Le procès du litige foncier concernant un ilôt sis à Ambohimanambola, opposant un groupe de personnes, qui a aménagé l’endroit depuis plusieurs années, et un groupe immobilier qui figure parmi les mastodontes de la place s’est tenu, hier, au tribunal de première instance (TPI) d’Anosy. « Favoritisme », et « corruption active » sont les charges invoquées par les plaignants contre un opérateur économique, d’anciens responsables du service des domaines d’Avaradrano et du service de la topographie, ainsi qu’un ancien élu de la commune d’Alasora. La décision du tribunal sera connue, sauf changement, le 23 août.
Moyens de preuve autorisés en matiè re de corruption
Afin de pouvoir fournir des preuves sur des faits de corruption, les nouveaux textes concernant la lutte contre la corruption prévoient quelques « moyens de preuve autorisés ». Y est prévu, par exemple, « la livraison surveillée ». Ce qui consiste à faire en sorte de « surprendre un acte de corruption en flagrant délit ». Il y a également « les écoutes téléphoniques et les moyens offerts par les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) » qui sont aussi consacrés par les nouvelles lois comme moyens de preuve devant le juge.
L’AREMA de retour à l’«Ankanin-jaza »
Ce lundi, sauf modification du programme, le parti de l’Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA) organisera des festivités pour les enfants pris en charge au sein de l’« Ankanin-jaza » des 67ha. Durant la seconde République, période dorée de l’AREMA, avait été créés dans les provinces de Madagascar, des centres d’accueils pour aider les enfants défavorisés. L’événement de lundi sera l’occasion d’annoncer l’ouverture d’un « Ankanin-jaza » à Mahajanga. Seule province à ne pas en avoir été doté par l’administration Ratsiraka. La ville des fleurs où se tiendra également le prochain rendez-vous national des Rouges.
Une nouvelle entité politique se manifeste
Une nouvelle formation politique s’est fait connaître, hier. Lors d’une conférence de presse à Antaninarenina, une entité dénommée 3MA s’est manifesté pour dénoncer toute tentative de « coup d’État ». Si jusqu’ici, cette organisation était absente des radars politiques, ses membres qui se sont présentés aux journalistes, hier, soutiennent, pourtant, qu’ils ont déjà des structures dans toutes les régions de la Grande île. Une affirmation qui reste, toutefois, à prouver.