Les désagréments dûs aux travaux sur le pont Kamoro ralentissent la circulation. La construction d’un autre pont suspendu permettra la traversée sur une double voie.
Patience ! La construction d’une seconde voie du pont Kamoro, au PK 406+ 3005, engendrera encore des perturbations de la circulation et du trafic sur la Route nationale RN4 jusqu’en avril 2017.
En moins d’une semaine, la voie était bloquée par deux incidents dûs au mauvais état de l’ancienne passerelle, le seul pont où les voitures peuvent emprunter pour traverser la rivière à Ambondromamy, pour l’instant.
Un pneu d’une Peugeot 306 a été pris entre les lames du tablier et a causé une dégradation de la voiture, le 28 août dernier. Une longue file de véhicules s’était alors formée pendant presque quatre heures, en attendant la réparation.
Mais mercredi 31 août encore, le passage d’un gros camion a encore aggravé la situation de la gaillarde vers 4h du matin. La circulation a été totalement bloquée. Alors que des visiteurs ont programmé de regarder l’éclipse à Mahajanga. Des chauffeurs impatients ont alors dû chercher une déviation pour répartir plus tôt. Par contre, l’accès au viaduc a été ouvert plusieurs heures plus tard.
Depuis la période des vacances, des milliers de véhicules passent sur ce pont en état délabré.
Lifting
Tandis que l’autre voie, est encore en chantier. Quatre-vingts pour cent des travaux sont déjà réalisés mais il reste encore de grosses tâches à réaliser.
La réhabilitation a débuté le 24 juillet 2015. Il sera fonctionnel en avril 2017. D’après les responsables de l’entreprise de construction Effiage, 300 tonnes d’acier en corten « autopatinable » sont utilisés pour la charpente et l’ouvrage. Le pont long de 280m sera alors à double voie au terme des travaux. Pour l’heure, les véhicules doivent respecter les consignes de passage.
D’après le ministère des Travaux publics, le budget alloué à la réhabilitation est évalué à 14 millions de dollars. Le pont Kamoro a été construit en 1927. Après son lifting, il pourra durer encore plus d’un siècle en plus.
Vero Andrianarisoa