Parents, amis et admirateurs sont venus rendre hommage à Jean Louis Ravelomanantsoa, le plus grand athlète malgache de tous les temps, hier à Ankadivato.
Poignants. Les témoignages l’ont été hier lors de la messe pour le repos du corps du plus grand athlète malgache de tous les temps Jean-Louis Ravelomanantsoa célébrée à l’église catholique Marie Reine d’Ankadivato. Un dernier moment qui a réuni ses proches, ses amis du monde sportif et de simples gens admirateurs.
Ont été ainsi aperçus dans la foule l’ancien président du comité olympique, Roger Henri, l’ancien président de la Fédération malgache de tennis, Serge Ramiandrasoa, l’ancien président de la Fédération malgache de basket-ball, Rémi Rambeloson, le champion de sport auto, Jean Yves Ranarivelo, alias Joda, l’ancienne star du foot Augustin Andriamiharinosy, dit Baovola, l’ancienne championne de natation Bako Saholy Ratsifandrihamanana, le Dr Nouraly ancien membre du comité olympique, fondateur des fédérations malgaches de volley-ball, cyclisme et beaucoup d’autres personnalités.
Ses deux filles Fabienne et Fleur ont rappelé les valeurs humaines, la générosité de leur père dans une forte émotion. Face au soutien témoigné par ceux qui lui sont proches, elles ont repris une citation du centre de crémation où leur père a été incinéré selon son souhait, le plus beau tombeau des hommes c’est dans le cœur des vivants.
Commandeur
Augustin Andriamiharinosy, l’ami de longue date n’a pas pu contenir son émotion en évoquant le charisme impressionnant de Jean Louis Ravelomanantsoa, ses capacités physiques étonnantes malgré son gabarit moyen. Il a demandé à ce qu’on lui dédie le stade d’athlétisme d’Alarobia.
Le Dr Nouraly n’a pas non plus tari d’éloges Jean Louis Ravelomananantsoa, lui qui était aux premières loges pendant l’éclosion du talent de l’athlète qui allait devenir le premier malgache à avoir disputé une finale olympique du 100m.
La cérémonie d’hier a été agrémentée de chansons populaires malgaches à l’image de la classique Mifankatiava ihany et de Tsiky malefaka superbement exécutées par la troupe de service.
Aucun représentant ni de la présidence, ni du ministère de la Jeunesse et des sports n’a été aperçu à Ankadivato, hier. Le ministre de la Jeunesse et des sports, Jean Anicet Andriamosarisoa, en compagnie de ses directeurs et de la présidente de la Fédération malgache d’athlétisme, a présenté les condoléances de l’État malgache à la famille réunie hier à Ankadindravola-Ambohibao, et a remis à l’athlète la médaille du Commandeur de l’ordre du mérite sportif à titre posthume. Une bien maigre reconnaissance pour un héros qui mérite le plus haut grade que l’on puisse donner à un civil sur l’ordre national.
Sylvain Ranjalahy