Les organisateurs du Sommet de la Francophonie qui se tiendra du 22 au 27 novembre à Antananarivo sont optimistes quant à la présence de délégations de très haut niveau.
Une bonne affluence attendue. Mamy Rajaobelina, délégué général de l’organisation du Sommet de la Francophonie de 2016 n’a pas caché sa fierté, hier, sur ce que sera et ce qu’est déjà le succès de Madagascar. À J-35 du rendez-vous biennal francophone, il parle de 44 confirmations de participation de chef d’État. « Soit plus de la moitié des pays membres », a-t-il précisé en marge d’une séance d’information des médias, rappelant que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est composée de 80 États ou gouvernements membres, de plein droit ou observateurs. « Ce sera déjà plus nombreux qu’à Kinshasa (RDC) ou Montreux (Suisse) », poursuit-il, confiant. En République démocratique du Congo en 2012, 26 chefs d’État étaient présents, tandis qu’en Suisse en 2010, il y a eu 38 chefs d’État et de gouvernement.
À entendre Mamy Rajaobelina, certains pays qui n’avaient jamais participé au Sommet avec une délégation présidentielle viendront cette année à Madagascar avec leur chef de l’État. Il parle, par exemple, du Vietnam dont la délégation, forte de plus de 100 membres, sera, cette année dirigée par son président de la République. Mais il y aura aussi le Roi du Maroc qui dirigera une délégation de plus de 300 personnes, le président français qui viendra avec 120 délégués, ou encore le chef du gouvernement canadien, Justin Trudeau et son équipe de 150 personnes.
Optimisme
Le délégué général n’exclut pas, par ailleurs, que ce nombre augmente, « certains préférant toujours s’inscrire au dernier moment », souligne-t-il. Pour l’instant, les confirmations ont été faites via des notes verbales adressées au ministère malgache des Affaires étrangères, soit par la capitale du pays, soit par son ambassade à Madagascar. Ou alors par les accréditations qui ont déjà commencé depuis quelques semaines.
Le sommet du Comesa qui se tient actuellement à Antananarivo avec ses deux seuls présidents (voir article en p.5) n’a pas tellement permis d’expérimenter la gestion de nombreuses délégations présidentielles, mais côté logistique, Mamy Rajaobelina s’affiche toujours aussi confiant. « Nous avons mobilisé 3 250 chambres sur 80 hôtels se trouvant dans un rayon de 15 km de la capitale », rappelle-t-il.
Pour ce qui est de l’aéroport, le délégué général se veut optimiste avec l’extension du tarmac. Avec ses 5 ha supplémentaires et ses « trois terminaux et demi », l’aéroport pourra accueillir jusqu’à 40 aéronefs, et « les 20 avions particuliers des chefs d’État et de gouvernement pourront sans problème y stationner », lance fièrement le délégué général. « Le salon réservé aux Chefs d’État pourra même accueillir simultanément trois présidents », mentionne-t-il.
Lova Rabary-Rakotondravony