Les maisons de jeunes existantes sont loin de couvrir tout Madagascar. Faute de moyens, l’État n’a pu mettre en place que deux à trois bâtiments par an, selon le ministre de la Jeunesse et des sports, le Dr Jean Anicet Andriamosarisoa. Pour cette même raison, « les bâtiments déjà existants sont mal entretenus », dit-il. C’était au Palais des sports à Mahamasina, hier, lors de la cérémonie de remise officielle des matériels et des équipements pour cinq maisons des jeunes, par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) : Ambovombe, Manakara, Morondava, Farafangana, et Toliara .
Jean Anicet Andriamosarisoa se veut plus ambitieux pour l’avenir. « Nous projetons d’implanter des bâtiments pour la jeunesse au niveau de tous les districts, à partir de l’année prochaine », lance-t-il.
Cet engagement est salué. À Madagascar, la jeunesse, qui représente 50% de la population, est confrontée à plusieurs problèmes : grossesse précoce, déscolarisation, et d’autres. Alors qu’ils constituent l’avenir du pays, « une force incontournable et un potentiel important pour le développement ».
M.R.