Les rapports de la Banque mondiale et de la FMI sont encourageants. Des points positifs pour la Conférence des bailleurs et des investisseurs.
Un hasard du calendrier Les institutions de Bretton Woods, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont publié hier leurs notes respectives sur l’évolution de la situation économique et des perspectives pour Madagascar. La publication de ces documents coïncide avec la tenue à Paris de la Conférence des bailleurs de fonds et des investisseurs. D’une manière générale, les deux institutions notent un bilan positif pour la Grande île.
Les deux institutions se montrent très optimistes sur l’évolution récente de la situation économique de Madagascar. « La croissance du PIB devrait atteindre 4,1% en 2016, un rythme plus rapide que la croissance démographique. La croissance a bénéficié de l’expansion du secteur tertiaire, stimulée par des activités de travaux publics et d’une reprise dans le secteur primaire, aidée par des conditions climatiques positives et la hausse des prix de la vanille », a souligné Coralie Gevers, country manager de la Banque mondiale dans le rapport. Tous les secteurs du pays ont repris leur vitesse de croisière.
Croissance continue
Cette croissance devrait se poursuivre encore pour l’année 2017 selon les perspectives du FMI. Et cela grâce aux mesures macro-économiques et aux politiques structurelles appropriées. « La mise en œuvre du programme budgétaire et d’une politique monétaire prudente devraient consolider la stabilité macroéconomique et jeter les bases d’une croissance durable », souligne le FMI dans son rapport.
Pour le FMI, cette publication est basée sur l’évaluation des visites effectuées par ses services du 7 au
15 septembre dans le cadre de la mise en œuvre du programme facilité élargi de crédit (FEC). Selon la déclaration de ce gendarme de la finance mondiale, « des données préliminaires à fin septembre indiquent que le programme reste globalement conforme aux objectifs. La mise en œuvre de la politique budgétaire et monétaire a été globalement appropriée, même si les pertes de la compagnie nationale d’utilité publique posent toujours des problèmes ». Ce qui pourrait déjà une note positive pour Madagascar dans la suite de ce programme.
Lova Rafidiarisoa