La célébration des 25 ans de l’Adema voit les derniers jours de la gestion d’Ivato et de Fascène qui ira à Ravinala Airports.
Ce ne serait plus qu’une question de procédure. L’Aéroport de Madagascar (Adema) et Ravinala Airports entrent maintenant dans les derniers détails de transfert de gestion des aéroports d’Ivato Antananarivo et Fascène Nosy Be. Parmi ces points figurent le transfert de certains employés de l’Adema au nouveau concessionnaire. « Ils sont environ 130 employés concernés par cette mesure », a indiqué le directeur général de l’Adema Herison Andriamihafy, lors d’une cérémonie de célébration de du 25e anniversaire de l’Adema à Ivato.
À en croire ses explications, une bonne partie de ces employés travaille au niveau des aéroports. Les deux sociétés entrent dans la dernière ligne droite du bouclage de ce dossier tout en étudiant un à un celui de chaque employé. Celui-ci devrait être finalisé d’ici quelques jours avec le transfert de gestion des deux aéroports au nouveau concessionnaire.
« Un accord a été passé avec l’Adema pour le transfert d’une partie du personnel qui va travailler sur les aéroports d’Antananarivo et de Nosy Be. D’autres employés resteront évidemment pour s’occuper des autres aéroports sous la responsabilité de l’Adema », a expliqué Jacques Follain, directeur général délégué de l’aéroport de Paris lors de son passage dans la Grande île le 26 novembre.
Défis
Depuis un quart de siècle, l’État avait confié la gestion de douze aéroports à l’Adema. Il s’agit de celui d’Ivato, Nosy Be, Antsiranana, Toliara, Fianarantsoa, Mahajanga, Sainte-Marie, Morondrava, Toamasina, Tolagnaro, Sambava et Morondava. Ces aéroports ont subi des changements majeurs comme l’extension des aérogares. La société s’est investie dans le développement des infrastructures aéroportuaires afin de se remettre régulièrement au niveau des défis de la modernité et sécuritaires exigés par le développement de l’aviation civile mondiale.
Mais maintenant, elle doit se séparer de la gestion de deux principaux aéroports internationaux du pays à savoir Ivato et Nosy Be. Ce qui a causé un énorme impact sur le budget de la société. « Au moins 90% de nos budgets proviennent de la gestion de ces deux aéroports. L’Adema est appelé maintenant à revoir sa stratégie pour être encore plus compétitif dans les années à venir », a expliqué l’officier général de l’armée de l’air.
Lova Rafidiarisoa