Une bande organisée a infligé des coups et blessures à un père de famille de trente ans. Ce dernier en ressort avec des séquelles.
une transaction sur une vente de mercure a mal tourné pour un couple. Pris pour des escrocs, ils ont été séquestré par huit personnes armées. Le mari aurait été retenu toute la nuit du vendredi et samedi dernier en deux endroits différents, à Ambodin’Isotry et Androndrakely. La famille a déposé plainte auprès de la brigade criminelle (BC) à Anosy. Les ravisseurs et la victime ont été repérés et arrêtés samedi, dans un hôtel à Androndrakely. Huit personnes présumées concernées par cette affaire ont été appréhendées. Le père de famille, quant à lui, a ensuite été admis aux urgences de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
« Ils nous ont retiré nos téléphones portables et les ont éteints lorsqu’ils nous ont emmenés à Ambodin’Isotry, vendredi dernier. Mon mari a été torturé, et ils m’ont demandé de rentrer chez moi le soir. Je me suis empressée d’informer la famille », raconte l’épouse du supplicié. D’après les informations, les accusés auraient également déposé plainte auprès de la police, sous motif d’escroquerie.
La transaction entre les deux parties aura donc fini en séquestration et torture. Elles sont entrées en contact la semaine dernière et se sont convenues pour une vente de mercure. Les deux époux auraient tenu le rôle d’intermédiaires.
Vente de mercure
« Tout a commencé par une histoire de location de voiture. Au moment des comptes, le client ne nous a pas payé, mais nous a demandé si nous connaissions quelqu’un intéressé par du mercure. Nous en connaissions justement. Vendredi, l’acheteur nous a effectivement appelés, mais il nous a accueillis les armes à la main, en nous accusant d’être des escrocs », continue l’épouse.
Dans cette histoire, la famille craint fort quant aux manipulations et autres interventions qui pourraient survenir dans le cours des enquêtes. La Brigade criminelle n’a d’ailleurs pas encore donné d’informations formelles. « … Tout le monde a le droit de porter plainte, mais l’issue des enquêtes permettra de savoir ce qu’il en est vraiment », a expliqué le responsable contacté sur le sujet.
Nantenaina Njanahary