La Chine devient le premier pays fournisseur de la Grande île. 2 085 milliards ariary de produits « made in China » sont évalués à en 2016.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon les données publiées par la direction générale des douanes, les importations des produits chinois ont atteint les 2 085 milliards ariary en 2016. Ce qui place l’Empire du milieu comme étant le premier fournisseur de la Grande île. La Chine détrône ainsi pour la première fois l’Europe sur ce point. Au cours des cinq dernières années, on peut noter une ascension fulgurante des produits « Made in China » sur le marché malgache. Les importations passent de 870,4 milliards ariary en 2011 à 1 633,4 milliards ariary en 2015.
Ces chiffres illustrent bien les intérêts de la Chine pour le pays. On note ces dernières années, une forte présence des intérêts chinois dans le paysage économique malgache. En 2015, l’Empire du milieu est considéré comme le premier investisseur du pays. Puisque sur les 484 entreprises étrangères créées, 168 sont chinoises, suivies de près par les entreprises françaises avec 110 nouveaux établissements.
Par ailleurs, le marché chinois ne représente que 8% des exportations des produits malgaches avec une valeur marchande de 552,8 milliards ariary. Avec ce chiffre, il se positionne à la quatrième place derrière l’Union européenne, les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud.
Hausse
Puisque selon toujours les chiffres de la direction générale des douanes, l’Union européenne reste le premier client de Madagascar. En 2016, le marché européen représente 45% des exportations malgaches avec une valeur marchande de 3 121 milliards ariary. Ce chiffre a accusé une hausse par rapport à celui de 2015 qui était de 2 749 milliards ariary.
Le marché européen est talonné par celui des pays membres de l’accord de libre-échange nord-américain, c’est-à-dire les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Ce marché représentait 14.8% des exportations malgaches soit 1 018,5 milliards ariary en 2016. La reprise des exportations vers le marché américain avec le retour de Madagascar dans le cercle des pays bénéficiaires de l’Africa growth and opportunity act (Agoa), un accord de libre-échange entre les États-Unis et certains pays africains en est quelque chose. Les Japon et Corée du Sud ferment le podium avec 9,8% de part de marché.
Lova Rafidiarisoa