Les conditions atmosphériques évoluent. Des pluies naturelles seront prochainement au rendez-vous.
Enfin, une bonne nouvelle. Des précipitations vont bientôt s’abattre sur les Hautes Terres, après de longues semaines sèches. Ces pluies naturelles sont attendues entre les 25 et 31 de ce mois. C’est du moins ce qu’a affirmé Marie Louise Rakotondrafara, directeur des Recherches et développements hydrométéorologiques de la direction générale de la météorologie, jointe au téléphone, hier. « Le régime d’alizé commence à s’affaiblir et la zone de convergence intertropicale (ZCIT) a tendance à descendre doucement du Nord », dit-elle à propos de cette prévision intra-saisonnière.
Toutefois, la tendance temporaire du service de la prévision météorologique n’a pas trop affirmé cette évolution du climat. « Pour les quatre jours à venir, la pluie ne sera pas encore au rendez-vous. Nous verrons, vendredi, l’évolution de la ZCIT », explique Solonomenjanahary Andrianjafinirina, chef de service de la prévision météorologique, hier.
Cette prévision intra-saisonnière de la direction des Recherches et développements hydrométéorologiques, indique que les régions longuement asséchées par le manque de précipitations seront certainement arrosées, cette fois-ci. Il s’agit entre autres des régions d’Analamanga, d’Alaotra Mangoro et d’Atsinanana, où la population commence à souffrir sérieusement de l’absence de la pluviométrie.
Assurer la réserve
La valeur fourchette de ces précipitations n’a pas été communiquée, mais la direction générale de la météorologie invite tout un chacun à bien assurer sa réserve. Il se trouve qu’en février, la quantité de la pluviométrie sera, une fois de plus, inférieure à la normale. Ce n’est qu’en mars et en avril que des pluies en quantité normale ou supérieure à la normale, pour ces mois, figurent dans le bulletin intra-saisonnière de la direction générale de la météorologie.
Le record du retard du début de la saison d’été a été battu, cette année. Entre 1991 et 1992, les pluies d’été n’ont été enregistrées que le 14 décembre 1991. Cette saison, les quantités de précipitations requises ne sont toujours pas atteintes, alors que le mois de janvier s’achèvera bientôt.
Par ailleurs, 40% des pluies attendues pour les mois d’octobre, de novembre et de décembre 2016 seulement sont tombées. Pour montrer encore cette insuffisance de précipitations sur les Hautes Terres, pour cette année 2016-2017, le débit de la rivière d’Ikopa à Ambohimanambola en ce mois de janvier et avant l’ouverture du barrage à Tsiazompaniry a été de 2,1 m3 par seconde si le débit moyen est de 44,6 m3 par seconde, en temps normal et dans la même période, selon l’étude des techniciens de la direction générale de la Météorologie.
Miangaly Ralitera