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Incendies à Mahanoro – Près de trois cents habitations calcinées

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En une journée, deux villages ont été dévastés par  les flammes à Mahanoro. Un millier de sinistrés sont signalés. Les infrastructures d’hébergement manquent. 

Les incendies font rage. Après Antehiroka, Taolagnaro, Toamasina, Vatomandry et Sambava, le district de Mahanoro a été secoué lundi par de violents incendies. Deux villages, dont  Vohi­tromby et Antseranantsara, ont été dévastés par les flammes. Le bilan provisoire fait état de 290 maisons d’habitation parties en fumée. Un millier de personnes se retrouvent sans toit après le sinistre.
L’embrasement qui s’est abattu sur Vohitromby a entraîné  un feu de brousse. Par un temps venteux, les flammes se sont propagées à une vitesse folle pour s’emparer  des maisons attenantes. Les villageois ont tant bien que mal tenté de circonscrire l’incendie, mais en vain. Seules des rares victimes ont pu sauver une partie de leurs biens dans la fournaise. En un éclair, le feu a dévoré 232 foyers ainsi que quatre épiceries. Tout ce qui s’y trouvait a été réduit en cendres.

Huitième cas
Avant-hier,  le deuxième adjoint du chef du district de Mahanoro s’est rendu  sur place pour apporter son soutien moral aux  sinistrés. À la lumière des informations recueillies sur place, l’incendie qui a rasé Vohitromby lundi serait le huitième en quelques décennies. Le plus grave serait survenu en 1956 et le village a été quasiment rayé de la carte.
Alors que l’incendie a laissé chaos et désolation à Vohitromby, un deuxième sinistre s’est abattu dans la même journée à Antseranan­tsara, commune d’Ambinany Dilana. Dans l’après-midi aux alentours de 14 heures, 55 habitations ont été la proie des flammes. Par ailleurs, les circonstances de l’incendie demeurent jusqu’à maintenant floues.
Les infrastructures destinées à accueillir provisoirement les sinistrés manquent. La situation est telle que bon nombre d’entre eux sont obligés de monter des campements de fortune à proximité de points d’eau, et de passer la nuit à la belle étoile, en affrontant le mauvais temps.
Ayant presque tout perdu dans cet embrasement, les victimes lancent un appel de détresse. Les premières aides sont déjà parvenues mais elles sont insuffisantes.

Andry Manase


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