Un incendie s’est abattu sur les comptoirs des marchands de bois à Andravoahangy, hier soir. Près d’une centaine de commerces sont partis en fumée.
L’incendie a fait rage au coeur du marché d’Andravoahangy. Hier, à des heures tardives de la nuit, les flammes ont anéanti les comptoirs au bois de construction. Une centaine de commerces sont partis en fumée. Pris dans l’embrasement, quatre véhicules dont un camion Mercedes fraîchement importé, une Renault Clio, un 4×4 de marque Toyota ainsi qu’un monospace américain sont littéralement carbonisés.
Le sinistre est survenu aux alentours de 21 heures. Nourri par une rafale de vent, l’incendie s’est répandu à une vitesse folle à tel point que les soldats du feu venus à la rescousse ont eu affaire à une tête de feu déferlant sur plusieurs dizaines de mètres. «Il a fallu combattre l’incendie sur plusieurs fronts. Les flammes menaçaient de s’abattre dangereusement sur les commerces d’effets vestimentaires ainsi que des maisons d’habitation», déclare un lieutenant de sapeurs-pompiers qui a conduit l’intervention.
Bien qu’une demi-douzaine de fourgons pompe-tonne aient été dépêchés par la caserne de Tsaralalàna et ses postes avancés de proximité, les secouristes ne sont venus à bout de l’embrasement qu’au terme de près de quatre heures de lutte contre l’incendie.
Origine mystérieuse
Sous les flammes de bois de construction, le lieu du sinistre s’est transformé en une véritable fournaise, laissant impuissants le riverains téméraires qui ont tant bien que mal bravé la mort en affrontant l’embrasement avec les moyens du bord. Les flaques d’eau versées sur les flammes déchaînées se sont avérées inefficaces. Désemparés, d’autres commerçants dont les locaux sont pourtant éloignés des comptoirs rasés par les flammes ont balancé toutes leurs marchandises dans la rue. «Circonscrire l’incendie relève d’un tour de force pour les secouristes, tant il est violent. Il y a péril en notre gagne-pain. Ne sachant plus à quel saint nous vouer, nous avons préféré sauver tout ce qui a de la valeur avant que le feu ne se propage jusqu’à nos commerces», confie Voahirana Razafimanantsoa. Cette dernière met en vente des tissus et du prêt-à-porter.
L’origine de l’incendie n’est pas encore déterminée. Venue sur place pour sécuriser les environs, la police a, dans la foulée, effectué un constat.