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Violences à l’école – Une enseignante à Antanimora

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L’éducatrice accusée de maltraitance sur une élève risque une sanction pénale. Elle est en détention provisoire à Antanimora.

Double peine. Après la sanction administrative et disciplinaire prise par le ministère de l’Éducation nationale à l’encontre l’enseignante de l’école privée à Anjanahary, face à la violence physique qu’elle a commise sur une adolescente de la classe de terminale, celle-ci est maintenant exposée à une sanction pénale. Elle a été placée en détention préventive à Antanimora, depuis hier, pour coups et blessures volontaires.

Cette affaire a été déférée au parquet du tribunal Anosy, hier. Après quoi, l’enseignante a été envoyée directement à la maison centrale d’Antanimora, dans le quartier des femmes, en attendant son procès, prévu le 24  mai. « Les parents de l’enfant sont venus avec un certificat médical. Ils ont déposé une plainte contre cette enseignante. Le ministère de l’Éducation nationale et l’office national de l’enseignement pédagogique (ONEP) ont réitéré leur plainte», précise le commissaire Fidy Andriamiandra, chef de division de la Police des mœurs et de la protection des mineurs, joint au téléphone. L’accusé aurait assumé ses actes. «Elle m’a mis vraiment en colère. Elle ne se concentrait pas au cours mais passait son temps à écrire un poème d’amour », aurait-elle répondu aux enquêteurs de la Police des mœurs et protection des mineurs, durant son audition.

Interdit

Cette affaire a vu le jour le 3 avril. Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre cette enseignante en train de frapper violemment cette élève à plusieurs reprises.

Cette fille a été humiliée devant ses camarades de classe et les coups qu’elle a reçu l’auraient presque mis K.O. « Elle s’est plainte d’avoir eu mal à la tête en rentrant de l’école. Une blessure a été observée au niveau de son oreille », a raconté la mère de la jeune fille, mardi. Le ministère de l’Éducation nationale a tranché sur le sort de l’enseignante, en retirant son autorisation d’enseigner.

Ces sanctions seraient trop lourdes, selon des enseignants qui soutiennent l’accusée.Mardi, le ministère de l’Éducation nationale (MEN) a sortie une note indiquant qu’il est formellement interdit de frapper et de porter la main sur un élève, quelles que soient les raisons. Ceux qui ne respectent pas cette note pourraient être exposés à des sanctions administratives et disciplinaires pouvant aller jusqu’à des poursuites judiciaires.

Miangaly Ralitera


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