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Produits agricoles – Les prix du pois du cap flambent

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La hausse des prix du pois du cap sur le marché international incite les investisseurs à relancer la filière.

Le prix de la tonne de pois du cap varie de 1300 à 1500 dollars sur le marché international. « Le prix du pois du cap grimpe progressivement sur le marché international. Ces grains secs constituent la base de la nourriture des Hindous, des Sud-Africains. La demande de pois du cap au niveau de l’océan Indien est évaluée entre 2 000 à 3 000 tonnes », explique Faly Rasami­manana, directeur de Faly export. Au niveau national, on constate une augmentation du prix sur le marché. « Le prix du pois du cap est estimé à 2 800 ariary le kilo auprès des producteurs. Auparavant il était de 1 000 à 1 200 ariary », constate-t-il.
Cette hausse de prix sur le marché international incite le groupement Fivondro­nan’ny Agribusinessmen ou Fivagri à relancer la filière grains secs au Nord de Tuléar, dans la zone irriguée d’Ankili­malinika. « Le projet consiste à relancer la filière pois de cap. Nous avons choisi le sud parce qu’il est à 50 km du port. Pour une exportation, c’est économiquement viable », affirme toujours Faly Rasamimanana. Ce projet a pour objectif d’aider les producteurs locaux. Ainsi, les opérateurs investissent auprès des petits producteurs en matière de semences et intrants. « Après la récolte, les petits producteurs vendent leur produits à la coopérative. Ensuite, les exportateurs achètent les produits prêts à l’exportation auprès de la coopérative », enchaîne-t-il. La première production de 2016 est estimée à quelques milliers de tonnes.

Financement social
Une partie du bénéfice issu de la vente auprès de la coopérative est destinée aux actions sociales. Selon Faly Rasamimanana, les exportateurs achètent les produits prêts à l’exportation auprès de la communauté, afin d’assurer la durabilité du projet. Une autre partie est destinée au remboursement des investissements des partenariats techniques et financiers ainsi qu’au financement du volet social. Le bénéfice sera géré à travers la monnaie mobile pour qu’il y ait plus de transparence. « Les partenaires techniques et financiers ont déjà exprimé leur volonté d’investir dans ce projet. Quatre réunions entre les partenaires techniques et financiers ont déjà eu lieu », indique notre source.
Ces partenaires, composés du PNUD, PIC et USAID, collaborent avec l’État pour résoudre les problèmes d’insécurité alimentaire dans le sud. « Au nom de l’inclusivité, le Fivagri, issu du secteur privé, apporte sa contribution à la lutte contre l’insécurité alimentaire par le biais de ce projet. Après trois ou quatre années, s’il y aura surproduction, le projet passera dans la phase d’industrialisation pour conquérir d’autres marchés afin de promouvoir le label Océan Indien », conclut Faly Rasamimanana.

Tendry Rakotondranaivo


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