« Les enfants du levant » se découvre dans la Grande île via une pièce d’opéra en fédérant une belle brochette d’artistes de divers horizons.
Un vibrant témoignage de fraternité, de courage, d’abnégation et d’entraide. C’est une pièce d’opéra exclusive dans la Grande île qui se concocte actuellement en coulisses. Elle promet d’émerveiller un public de tous âges. Pour ce faire, l’œuvre d’Isabelle Aboulker et Christian Eymery sera adaptée. « Les enfants du levant » se découvrira les 7 et 8 juillet sur la scène de l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely.
Cet événement est initié par l’association Hetsika « accueil, arts et culture de Madagascar » de Vonjy Andrianatoandro. « Les enfants du levant » relate un fait réel, longtemps caché, que les auteurs ont retranscrit en une œuvre d’un réalisme poignant. L’opéra verra ainsi principalement la participation de jeunes acteurs talentueux sur sa scène : les enfants du Centre musical Laka, les enfants de la compagnie Aléa des Possibles et les comédiens de la compagnie Miangaly.
Poignant et poétique
D’envergure internationale, cet opéra reflète une collaboration artistique franco-malgache. Il est mis en scène par François Bagur d’Angers Nantes Opéra, lequel sera assisté par Christiane Ramanantsoa de la compagnie Miangaly. Hervé Mazelin sera à la scénographie. Nathalie Giraud conçoit les costumes, assistée par la styliste Nivo Ny Soa Randriaminahy dit Sosoa. Le musicien Herrick Hubert Rajaonah se charge de la direction musicale, tandis que Holy Razafindrazaka du Centre musical Laka se charge de la préparation musicale. Des inédits sont laissés aux soins des artisans du Lycée Technique Professionnel du Génie Civil Mahamasina.
« En tout, on sera une bonne soixantaine d’acteurs à se partager la scène. Les répétitions battent leur plein actuellement et je suis extrêmement ravie de partager cette aventure avec eux. Ces jeunes ont un capital sympathie unique qui reflète parfaitement le courage de leurs personnages » souligne Christiane Ramanantsoa. « Les enfants du levant » prend place dans la France du XIXe siècle, en pleine révolution industrielle. De nombreux enfants, attirés par la ville, souvent non scolarisés, furent abandonnés ou orphelins pour la plupart. Ils deviennent des larcins pour se nourrir. Ils furent arrêtés et emprisonnés dès leur plus jeune âgespour ne pas gêner la bourgeoisie.
Andry Patrick Rakotondrazaka