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Veille sanitaire dans les ports et aéroports

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Le ministère de la Santé publique rassure, or aucun mesure n’est encore prise à propos de l’épidémie de grippe H1N1. 

La grippe H1N1 n’existe pas à Madagascar, c’est la grippe de type H3N2 qui existe», explique Maherisoa Ratsitorahina, directeur de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique, lors de l’atelier  du lancement dans le cadre de la mise en place du Règlement sanitaire international à Madagascar, à l’Hôtel Colbert, hier. En effet, la grippe H1N1 plane sur Madagascar et les îles voisines actuellement, suite à deux décès à l’île Maurice.
Aucune mesure systématique  n’a été prise par l’État dans les aéroports. Il a été souligné lors de cet atelier que les ports de Toamasina, Mahajanga et Antsirananana  ainsi que l’aéroport international d’Ivato seulement bénéficient de surveillance sanitaire selon les normes internationales en 2015-2016.  Madagascar a fait un renouvellement de demande en 2015, six points d’entrée y passeront. Actuellement, le pays est à l’heure de l’auto-évaluation dans le cadre de la mise en place du RSI initié par le ministère de la Santé publique et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à travers le processus d’Évaluation externe con-jointe (EEC).
Prévention
«L’EEC permettra de mesurer le pays en terme de surveillance sanitaire sur les points d’entrée. À partir de l’EEC, un Plan d’action sera mis en œuvre. Il est essentiel que le pays puisse surveiller,  prévenir ainsi qu’avoir la capacité de réponse face aux maladies entrantes», a souligné docteur Maherisoa Ratsitorahina, directeur de la veille sanitaire et de l’épidémie. L’augmentation des flux des biens et des personnes facilite la propagation de différentes maladies qui deviennent une menace à la santé publique. La réalisation de l’évaluation externe conjointe (EEC)  consiste à un processus volontaire et mutlisectoriel à savoir la douane, le commerce, le transport, la justice, l’agriculture, la santé animale…
D’après Lamina Arthur Rakotonjanabela, chargé de programme de prévention et de lutte contre les maladies au sein de l’OMS, le principe est d’endiguer le problème à la source dans les communautés locales, puis dans les centres de santé de base. Après cela, les données remonteront vers la direction de la veille sanitaire et enfin vers un comité de pilotage, dirigé par le directeur général de la Santé publique à Madagascar. Des experts internationaux débarqueront prochainement à Madagascar afin de réaliser l’EEC.
Mamisoa Antonia


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