La cinquième édition du forum de la Recherche a débuté hier pour trois jours. Une occasion d’appuyer l’importance des recherches pour le développement.
L’édition souligne la recherche sur la biodiversité et les objectifs du développement durable. Cette grande rencontre des chercheurs scientifiques, organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec ses partenaires, veut faire le point sur les avancées des recherches qui se veulent être au service du développement. « Les chercheurs et le public pourront découvrir pendant trois jours, quarante neuf panneaux sélectionnés par la commission scientifique du forum, et qui sont exposés ici au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza » explique la ministre, Monique Rasoazananera. On peut apprendre sur le potentiel économique des plantes et des écosystèmes, la gestion, la gouvernance ou la valorisation de la biodiversité. Aujourd’hui et demain, une soixantaine de communications sur la même thématique seront présentées et discutées au CIDST Tsimbazaza et à l’Académie malgache. Une table-ronde réunira également des chercheurs, des opérateurs, des partenaires et des responsables techniques.
Fonds
Des appels à projet sont lancés depuis 2015 par le Fonds compétitif d’innovation pour l’enseignement supérieur et la Recherche scientifique (FIERS), financé par l’Union européenne. Un projet entrant dans le cadre du développement de la stratégie nationale de la Recherche et de celle de l’Enseignement supérieur. « L’objectif est d’appuyer la valorisation de la Recherche dans les deux volets, celui de la Recherche et le volet Enseigne-ment supérieur. Appuyer les porteurs de meilleurs projets dans leurs travaux de recherches » souligne Njaka Rakotondrazaka, évaluateur du FIERS. Cette année, le prix du meilleur projet a été décerné à l’Ecole doctorale de l’université de Mahajanga pour son projet de valorisation de Recherche de la filière miel. « Il est à souligner que le fonds compétitif n’est pas un appui financier mais un appui matériel » précise l’évaluateur. Les critères sont basés sur le caractère mobilisateur du projet, l’employabilité et impact sur les revenus de la localité. Seulement, ce n’est guère suffisant comme le souligne un chercheur d’un centre de recherche questionné hier. « Le budget de la recherche en soi doit être augmenté car les 1% sont insignifiants » dit-il. La motivation doit aller dans ce sens, car nos moyens pour les travaux de recherche manquent cruellement, et nous fonctionnons notamment avec l’appui éternel des partenaires étrangers.
Mirana Ihariliva