xRien n’est certain pour le moment sur ce qui est arrivé aux élèves des écoles primaires publiques d’Anketa. Le ministère de la Santé publique pense que l’empoisonnement des enfants provient de la nourriture préparée à la cantine scolaire de cette école.
« Une équipe de pharmacovigilance est descendue sur terrain pour examiner la situation. Il a été prouvé que les antiparasitaires affichent une date de péremption en juillet 2018 seulement. Nous avons utilisé cet antiparasitaire à Toliara I, Betioky, Ampanihy et à Taolagnaro, aucun incident ne s’est produit », explique Mamy Lalatiana Andriamanarivo, ministre de la Santé publique, lors d’un point de presse organisé à Ambohidahy, hier.
En effet, l’école reçoit des aides alimentaires auprès du Programme alimentaire mondiale (PAM) et ce sont les parents d’élèves qui préparent les repas. D’après l’information reçue, les parents des élèves ont cuisiné du riz accompagné de petits pois avec une certaine quantité d’huile. « Lorsque le ministère, avec l’Organisation mondiale de la Santé a analysé le repas, il constate qu’il y a beaucoup trop d’huile dans la nourriture des enfants », poursuit le ministre.
L’enquête continue actuellement à Toliara, en ce qui concerne les médicaments qui entrent à Madagascar. Le ministre a souligné que l’État ne permet pas de distribuer des médicaments périmés à la population. Il a insisté sur le fait que les médicaments venant de l’étranger, sont enregistrés et soumis à une autorisation, avant d’être mis sur le marché.
Précautions
La distribution des mébendazoles est suspendue jusqu’à la fin de cette année scolaire selon le ministre de l’Éducation nationale, Paul Rabary, hier. Pourtant, les précautions ne doivent pas être prises à la légère. Les parents ne sont pas avisés sur les instructions nécessaires concernant les principes actifs ainsi que les effets secondaires qui peuvent résulter, avant de prendre le médicament. C’est pareil pour les autres médicaments lors des campagnes de vaccination des enfants. Au total, soixante-quatorze enfants ont été hospitalisés et ont reçu des soins gratuits. Actuellement, la plupart d’entre eux sont rentrés chez eux.
Mamisoa Antonia