L’envoi de femmes dans les pays du Moyen Orient continue. En un mois, une cinquantaine de femmes ont été arrêtées à l’aéroport d’Ivato.
D’après le Responsable de la surveillance de la migration, au niveau de la Police nationale, l’expédition des femmes, ménagères, dans les pays du Moyen Orient persiste. «Des femmes, entre 21 et 35 ans, ont été surprises dans un avion. Des sources confidentielles ont permis d’identifier ces personnes vers la fin du mois de mai. À cause de cet incident, trois agences de voyages ont été suspendues et plusieurs gérants ont été arrêtés. Il est actuellement interdit d’envoyer des femmes dans certains pays arabes», affirme le Responsable de la surveillance de la migration.
Insuffisant
Malgré les efforts que le gouvernement y consacre, il a été souligné dans un rapport, TIPReport, du département américain chargé de la surveillance de la traite des personnes, que Madagascar a rétrogradé quant à la liste de surveillance de la Catégorie 2. D’après ce rapport, le gouvernement n’a pas redoublé d’efforts à la période de rapport précédente. Le gouvernement a réduit sa performance dans la poursuite et la condamnation des auteurs de traite présumés. Malgré l’existence de rapports supposant la complicité des responsables publics au cours de l’année, aucun agent n’a été tenu pour responsable et aucune enquête n’a été menée sur les rapports mentionnant des fonctionnaires ayant facilité l’exploitation sexuelle des mineures.
Le gouvernement ne dispose pas encore de dispositifs formels pour une identification proactive des victimes de traite parmi les populations vulnérables. Il n’a pas assuré une prise en charge systématique de toutes les victimes et n’a pas fourni efforts sur la sensibilisation. Quelques recommandations ont été avancées, dont la poursuite et la condamnation des auteurs, le financement convenable du Bureau National de Lutte contre la Traite des personnes et les agences menant des activités dans ce domaine.
Mamisoa Antonia