Le monde de la danse qui évolue et suit la tendance, s’avère simple et complexe à la fois. L’académie K’Art organise un atelier pour (re)découvrir les différentes disciplines.
A l’approche des grandes vacances, l’académie de danse K’Art à Antanimena offre une opportunité pour faire le choix entre les nombreux styles de danse qui existent actuellement. Un atelier se tient au sein de cette académie tout au long du mois de juillet. Et presque toutes les disciplines y sont présentes. De la danse classique pour les plus conservateurs jusqu’au « Taïchi » pour ceux qui préfèrent suivre la tendance, en passant par la danse contemporaine, le « Street power », le « Ragga », le « Modern jazz», l’afro-jazz, l’afro-fit, et le « Break dance ».
La danse est un simple loisir pour certaines personnes, alors qu’elle constitue une véritable passion pour d’autres. Il y a ceux qui la pratiquent pour s’entretenir physiquement. Selon Mialy Rajohnson, fondateur de l’académie K’Art, cet atelier sert à montrer aux gens la base de ce qu’ils font à l’académie. Un avant-goût ou un travail de base pour chaque discipline s’offre
aux débutants, et sert à remettre à niveau les plus avancés. Les vacanciers qui restent sur la capitale auront de quoi passer le temps.
Manque de structures
La participation à cet atelier n’est pas gratuite. Mais le montant reste relativement accessible à tous. « 90 % des gens qui suivent nos cours sont des sportifs. Ils viennent pour garder leur forme, pour se rajeunir, pour s’assouplir et pour s’amuser. Donc, la danse s’adresse à tout le monde. Une autre façon de croquer la vie à pleine dent », poursuit Mialy.
Depuis sa création en 2004, l’académie de danse K’Art a formé un bon nombre de professeurs sur plusieurs disciplines. En moyenne, cinq cents élèves y travaillent chaque année. D’après la constatation de Mialy Rajohnson qui est aussi professeur de danse classique, de modern jazz, de danse contemporaine, chorégraphe et metteur en scène, cette filière évolue bien à Madagascar mais il manque de vraies structures au niveau des écoles pour pouvoir bien travailler quotidiennement. Et l’inexistence de subvention ne leur permet pas de se développer normalement.
Ricky Ramanan