Les sanctions sont tombées pour les fauteurs de trouble au campus universitaire. Quatre étudiants en sont concernés.
Intransigeant. Les études supérieures sont compromises pour quatre étudiants de l’université d’Antananarivo. Ils ont écopé de lourdes sanctions, suite à leur convocation au conseil de discipline (Codis), hier.
Ce sont deux polytechniciens qui ont blessé grièvement un de leurs camarades à Vontovorona, et deux locataires de la cité universitaire à Ankatso II, qui n’ont pas répondu à leurs convocations.
Le premier, l’auteur principal de la blessure, est renvoyé définitivement de l’université. Le second, un autre polytechnicien qui a participé à cet acte, est interdit de s’inscrire dans les universités publiques, dans les cinq prochaines années. Ceux qui étaient absents au Codis, ne pourront pas s’inscrire dans les universités publiques, pendant 3 ans.
Vingt étudiants ont été convoqués à ce Codis, dont dix-sept locataires du nouveau bâtiment à étage de la cité universitaire à Ankatso II et trois étudiants du campus universitaire de Vontovorona.
Sursitaire
Leur convocation fait suite à leur participation à des actes de déstabilisation dans le campus universitaire.
«Si les uns ont tabassé leur collègue, d’autres ont fréquemment participé à des manifestations. Il y a même un certain temps, où l’on a craint qu’ils effectuent une vindicte populaire », indique Samson Willy Andriamihajaniaina, directeur du centre régional des œuvres universitaires à Antananarivo (Croua).
Neuf de ces étudiants sont sursitaires. « Nous leur avons accordé une chance pour se racheter. Ils ont établi un engagement pour cela », enchaîne Samson Willy Andriamihajaniaina. Les sept autres sont relaxés.
Ce verdict ne ravit pas les concernés. «Nous déciderons de la suite des décisions prises lors de ce Codis dans une assemblée générale », indiquent les victimes.
Miangaly Ralitera