Les candidats sont avertis. Tout usage de nouvelles technologies dans les salles d’examen est prohibé.
Les épreuves du dernier examen officiel du second cycle pour cette session 2017 commenceront ce, lundi. Les responsables de l’Office du baccalauréat et de l’Université d’Antananarivo, durant la conférence de presse tenue hier à Ankatso, avisent les candidats qu’ils n’auront pas le droit d’utiliser les outils des nouvelles technologies tels que les machines à calculer non programmables, les téléphones portables qui peuvent archiver des documents numériques ainsi que les fiches et revues contenant des formules et notes usuelles.
Dr Olivier Rakotoarison, directeur de l’office, annonce que le contrôle dans les salles d’examen sera très strict et les surveillants resteront vigilants. Une manière de résorber toute tentative de fraude. «Les jeunes ont besoin d’être informés et éduqués pour qu’ils ne succombent pas à la tricherie. Cette mauvaise pratique considérée comme falsification est passible de conseil de discipline et le candidat concerné ne pourra pas se présenter à cet examen officiel pendant cinq ans», poursuit-il.
Fouille
D’ailleurs, tous les membres du personnel aux centres d’écrit et de correction ont déjà été formés pour assurer le bon déroulement de l’examen et la bonne coordination jusqu’à la publication des résultats. «C’est la dernière ligne droite et je me suis bien préparée durant les révisions intensives. Je ne crains pas la fouille. Le but est de réussir dans le but de passer le concours d’entrée à l’école polytechnique d’Antananarivo», relate Rojo Nomenjanahary, candidate.
À noter que l’office du bac recense cette année soixante quinze mille candidats pour Antananarivo et ses périphéries (enseignements général et technique), dont cinq étrangers, quatre malentendants, neuf malvoyants, un senior âgé de 74 ans et une benjamine de 12 ans.
La série littéraire remise en question
Apparemment, la question de fusion des séries A1 et A2 tourmente les futurs bacheliers. Tarabolamena Haingotiana, professeur d’anglais au lycée d’Ankadikely Ilafy approuve la fusion. »Ceux qui ont obtenu leur baccalauréat en série A2 éprouvent une difficulté quand ils s’inscrivent à la faculté de médecine et d’économie car ils n’ont pas reçu une bonne base en matières scientifiques. Les uns s’en sortent et les autres échouent. Toutefois, les matières science de la vie et de la terre (SVT) et physique-chimie devraient être obligatoires durant les épreuves car les notions scientifiques aident les jeunes dans leur quotidien », argue-t-elle. Le Président de l’Université, Pr Panja Ramanoelina éclaircit que cette procédure en faveur de l’unité littéraire nécessite différentes orientations. La décision finale appartiendra au ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui devraient passer un accord ou une convention avant toute mise en application.
Recueillis par Farah Raharijaona